À peine quelques heures après la sortie de Steam, c’est sans grande surprise que les mauvaises expériences se multiplient. À vrai dire, difficile de trouver quelqu’un pour qui ça marche. Une nouvelle fois, la belle locomotive de VALVe a surestimé sa puissance, et les trop nombreux wagons remplis de CSeurs à l’arrière voient ces derniers s’impatienter à l’idée de retrouver leur kqlqsh (non, ils ne seront pas décrochés pendant une grosse côte longeant un ravin).
De nombreux bugs, interface douteuse, vitesse affligeante (quand ça marche)… À vouloir mettre tout le monde dans le même bateau, VALVe semble bien avoir réinventé la galère : et ça s’appelle Steam.
Ils ont reproduit à l’identique leur première erreur, et l’on peut maintenant se demander si, tout compte fait, Steam a les moyens de ses ambitions : même si tout rentre dans l’ordre après ce gros rush, que se passera-t-il pour les prochains ? Si VALVe compte ne rien faire et laisser passer les rushs comme ils passent actuellement, il y a fort à parier que peu de joueurs seront prêts à suivre. Jusqu’à présent, une release de CS n’a jamais empêché quelqu’un de jouer à Natural Selection sans se faire emmerder. On peut maintenant en douter pour la suite.
S’il y a bien une promesse que VALVe a tenu, c’est que Steam simplifie grandement la vie des joueurs : sois tu rames, sois tu dégages.
