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Ma plus grosse crainte en allant voir Dishonored, c’était de tomber sur un jeu sympa, mais un peu brouillon comme l’étaient les deux premiers titres d’Arkane. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas le cas du tout ! Graphiquement, on ne reconnait absolument pas l’Unreal Engine. Le style fait plus penser à Portal 2 ou à Half-Life 2 : c’est très propre, un peu épuré, et les couleurs sont parfaitement choisies. On reconnait bien la patte du directeur artistique qui avait conçu City 17, sauf qu’il a pas mal progressé entre temps.

Le monde de Dishonored s’inspire de l’Angleterre du 17ème siècle, sauf qu’il a connu une incroyable révolution industrielle et technologique grâce à l’exploitation de l’huile de baleine. On se bat à l’épée et au mousquet, mais on affronte des tourelles de combat au look ultra futuriste, des champs de force électriques et même des robots de combat similaires aux Stryders de HL2. Là où Arkane a fait fort, c’est que le résultat est très homogène. Ce n’est pas un univers fourretout comme dans la plupart des titres de SF ou d’anticipation. Le monde de Dishonored, bien qu’imaginaire, réussit à rester crédible. [–SUITE–]

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Le gameplay, comme vous avez déjà pu le lire dans les précédentes previews, mélange des éléments de Thief, de Bioshock et de Dark Messiah. On se bat au corps à corps, on saute de toit en toit, on se glisse dans l’ombre en utilisant le lean pour observer sans se faire voir, on vole les clefs d’un garde qui a le dos tourné et on utilise aussi de nombreux pouvoirs : rafales de vent, invocation d’une horde de rats, ralentissement du temps, téléportation, etc. Ne vous croyez pas invincible pour autant, car le héros reste assez fragile et ne résistera pas longtemps au feu adverse.

Le résultat, c’est qu’on incarne un héros puissant, mais vulnérable : la seule façon de survivre, c’est de maitriser et d’exploiter au maximum vos pouvoirs, autrement dit, de bien jouer. Vous pouvez sourire, mais c’est pourtant l’inverse de ce qu’on trouve dans la plupart des FPS modernes où il suffit de camper derrière une caisse et de tirer sur les têtes qui dépassent, en se fiant à l’auto-regen pour rester en vie.

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Lors de cette démo de 20 minutes, nous avons pu découvrir un niveau linéaire, mais pas trop : le jeu est bien délimité et il n’y a pas de HUD, mais les cartes permettent néanmoins d’aborder chaque situation sous plusieurs angles et laissent la place à une petite dose d’exploration. Le level design est plus ouvert que celui de Crysis 2, mais moins que celui de Thief ou de Deus Ex.

Finalement, Dishonored ressemble beaucoup à Dark Messiah Of Might & Magic, mais avec des graphismes somptueux et un gameplay beaucoup plus débridé et abouti. En seulement 20 minutes, il est devenu l’un des FPS solo que nous attendons avec le plus d’impatience, aux côtés de Rage et de Stalker 2.
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