Mercredi, pour faire parler de son jeu, Randy « Big Mouth » Pitchford attaquait Valve, estimant que le développeur de jeu et Steam (où il vend tous ses jeux) devraient être deux entreprises différentes. Il expliquait notamment que Valve «exploitait injustement les petits développeurs».

Chez Gamasutra, John Gibson, patron de Tripwire Interactive, lui répond : pour lui, sans Steam, le renouveau des jeux indépendants depuis quelques années n’aurait jamais eu lieu. Tripwire a survécu grâce à Steam, qui est selon lui la solution idéale pour les petits développeurs, contrairement aux éditeurs habituels : Valve prend une marge très largement inférieure aux éditeurs et distribue les jeux dans Steam même s’ils concurrencent leurs produits.

Et Gibson est bien placé pour le savoir : Red Orchestra et Day of Defeat sont tous les deux des FPS WW2 multi (même si le gameplay est bien différenet), tandis que Left 4 Dead et Killing Floor jouent dans la même cour. Valve n’a pourtant pas hésité à les vendre et à les mettre en avant. Logique : après tout, ça leur fait gagner de l’argent aussi.

Au final, Gibson dit que, comme pas mal de petits développeurs indés, il s’est fait des couilles en or avec Steam, et que si ça c’est de l’exploitation, il en veut bien encore plus.

Moralité : en plus de faire des jeux sans intérêt, Randy Pitchford raconte n’importe quoi.

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