Comme vous le savez tous, les machines de NoFrag sont hébergées par nos gentils mécènes d’Euroserv, une société de location de serveurs. En début de mois, suite à des problèmes avec l’hébergeur de ses machines, Euroserv décide de tout déplacer vers un autre hébergeur. Cela aurait dû avoir lieu le 2 avril.

Or, l’hébergeur d’Euroserv a récemment été repris par une autre société. Celle-ci se dégage des responsabilités de l’ancien hébergeur d’Euroserv, et refuse qu’Euroserv déménage ses machines… ainsi que les nôtres. Qui plus est, ce repreneur interdit au responsable d’Euroserv l’accès à ses machines. Nous ne pouvons donc plus non plus accéder à nos machines. Tous les détails de l’affaire se trouvent sur le site web d’Euroserv.

Le repreneur ayant refusé tout compromis, Euroserv l’a assigné en référé au Tribunal de Commerce de Paris. L’audience aura lieu ce jeudi 15 avril à 10 heures, et nous invitons tous nos hébergés à venir y assister. Le tribunal est situé près de la station de métro (ligne 4) et de bus Cité.

En effet, nous tenons à montrer que de nombreuses communautés associatives (au premier rang desquelles la nôtre) dépendent d’Euroserv et sont directement concernées par la décision du Tribunal de Commerce. Nous assisterons bien évidemment à l’audience.

Suivant la décision de la justice, il se pourrait que les machines d’Euroserv (et celles, pourtant distinctes, de NoFrag) soient retenues. Il se pourrait aussi que la justice statue en faveur d’Euroserv sans obliger le nouvel hébergeur à rendre les machines. Il va de soi que nous serions alors très emmerdés, tant pour nous que pour tous nos hébergés (ils sont une quarantaine).

Concrètement, dans le pire des cas, nous perdrions nos machines (en partie payées par les donateurs de l’association) et notre hébergement, et devrions donc racheter au moins un serveur et trouver un nouveau mécène pour l’héberger.

Nous invitons encore une fois tous nos hébergés à se rendre à l’audience, ce jeudi matin à 10 heures. Ils peuvent nous contacter directement via [email protected].

Article précédentShadow Ops : laid et nul
Article suivantBuka : le taylorisme au service du FPS