Le dernier jeu d’Ubisoft, Ghost Recon Wildlands, fait de toute évidence du chagrin à la Bolivie qui a donc convoqué l’ambassadeur français pour lui remettre une lettre dans laquelle est écrit leur mécontentement face au vil jeu de la firme française. Celui-ci dépeint leur pays comme le repaire de narco-trafiquants belliqueux, dirigé par un gouvernement corrompu qui cède aux pressions de ces terroristes vendeurs de drogues en sachets, leur fournissant, en plus, une organisation para-militaire pour les couvrir.

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Ubisoft est en fait trop jaloux de toute notre dro… végétation luxuriante.

La Bolivie est effectivement un pays qui souffre du narcotrafic, comme bien des pays d’Amérique Latine. Mais c’est aussi un pays qui tente par la réhabilitation du produit et la répression active des cartels, de lutter contre la traffic. Il est d’ailleurs le 3ème pays producteur de feuilles de coca du monde selon l’ONU, après la Colombie et le Pérou.

Cette lutte contre les cartels se fait d’ailleurs grâce à des appareils français. Le ministre Romero (qui ne fait ni dans les zombies, ni dans les démons aliens) rappelle que la Bolivie a acheté des hélicoptères Superpuma à la France pour assister l’armée dans leur lutte, en plus d’un projet de couverture radar. On comprend donc la frustration du gouvernement bolivien face à un jeu d’une boîte française qui exagère sa représentation en faisant fi de tous les efforts du pays.

Cependant, la série Ghost Recon n’est pas à son coup d’essai pour ce qui est de froisser un pays. En effet, Ghost Recon Advance Warfighter 2 s’était attiré les foudres du Mexique en 2007 et Ghost Recon 2, celles de la Corée du Nord en 2004.

Merci le Huffington Post pour l’information.

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