J’étais chez moi pénard à contempler mes sofas cousus à l’uranium, œuvre inestimable que j’avais récupéré quand mes parents étaient tous les deux morts d’un cancer fulgurant, à quelques jours d’intervalle, quand j’ai entendu à la porte un groupe d’individus.
— Ceci est un cambriolage ! qu’ils me disent.
Ni une ni deux je regarde ma collection d’armes attachées aux murs et je choisis un pistolet. J’étais préparé pour l’occasion, j’avais mis des annonces qui disaient que j’avais du meubles de luxe chez moi et que j’attendais des dévaliseurs en masse. Depuis la publication de mon petit encart dans les journaux du coin, je patientais sur mes sofas, les fesses chaudes et la thyroïde frissonnante.

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Je prends sous le bras quelques planches de balsa et je te barricade les portes. Les gredins arrivent malgré tout à rentrer alors je tire dans le tas, légitime défense, et ça fait «Bim, bim, bim». Ça marche pas terrible, la violence des balles n’est pas assez satisfaisante, les voleurs tombent, mais mollement, comme dans un rêve, ils hurlent sans regret, avec seulement la pointe d’animosité de l’homme venu pour chaparder, mais qui se rend compte qu’on lui a tendu un piège un peu sale. Ça ne va pas assez vite. Il me faut une arme automatique. Je vais dans une autre pièce, ce qui m’oblige à tirer dans mon balsa barricade pour passer, et je prends une autre de mes armes accrochée aux murs. Vu le recul de l’engin, elle doit défourailler sec. Malheureusement, j’ai l’impression d’avoir l’équivalent balistique du chihuahua en fin de vie. Tout nerveux certes, mais dont les morsures n’ont ni l’impact ni la prestance adéquate.

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Surtout que ces fourbes de cambrioleurs se rapprochent dangereusement de mon simulateur d’aberration chromatique, gadget que j’ai payé une fortune. Alors je jette mon pioupiou mou, je vais dans la septième chambre de la maison et là au mur je vois ce que je cherche depuis longtemps. Un fusil à pompe. Avec ça pas de danger, je sais que ça va engendrer du dégât. Je m’équipe et tire sur le premier malandrin qui passe dans mon jardin fluo. Après coup je me demande si c’est pas un type venu m’aider, mais rapidement j’annule la pensée. Je n’ai pas le temps. Ça fait boom, mais il est trop loin. Il me faut des cibles plus proche. Je me retourne et je vois que mon mur de balsa est en train de pourrir, les corps des ennemis s’amoncellent et de leur chair meurtrie émerge un nuage noir et purulent. La chimère secouée gangrène le bois et perse ma défense boisée. L’armée des cagoulés fanatiques s’interpénètre et forme un empilement de membres et de têtes. Je sais qu’il va me falloir plus d’une cartouche, j’enclenche le mode full auto du pouce et je tire. BABABABABABABABABABABABABABABABABABABABABABABA.

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