Aujourd’hui je voudrais être sérieux. Je voudrais vous parler d’un mal connu, mais dont les origines sont nébuleuses. Je voudrais vous parler de quelque chose qui est dans tous les esprits, mais que personne ne peut décrire avec exactitude. Aujourd’hui je voudrais vous parler de l’épilepsie (autre nom du mal comitial). Du grec epilambanein, « prendre par surprise », la crise d’épilepsie est une altération fonctionnelle transitoire au sein d’une population de neurones, qui pètent un cable. Le problème c’est qu’il n’y a pas une épilepsie, mais des épilepsies, et même si la crise tonico-clonique est sa plus impressionnante manifestation, beaucoup de signes peuvent être significatifs de la crise d’épilepsie (qui est elle-même un symptôme du dysfonctionnement neuronal décrit plus haut).

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Si je vous en parle aujourd’hui c’est surtout pour dénoncer. Si la consommation d’alcool, de cocaïne et d’autres drogues; des modifications hormonales; une hyperventilation ou
un sommeil insuffisant sont tous des causes des crises d’épilepsie, pour nous c’est l’exposition à des lumières clignotantes ou stroboscopiques qui est la plus connue, rapport aux messages qu’on a l’habitude de voir dans les intros de nos jeux vidéo. Je veux alors dénoncer ceux qui font fi du principe de précaution, qui osent hurler au monde leur amour de la maladie, du mauvais goût et des couleurs incompatibles. Vous les avez déjà reconnus. Le pire c’est qu’ils sont maintenant en soldes. Boycottons tous ensemble les associations de nuances répertoriées dans la convention de Genève sous l’onglet tortures psychologiques. Ensemble, nous pouvons faire reculer la maladie.

Sur ce, retournons à nos moutons.

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