Dans The Good Bundle, vous pouvez avoir 151 jeux pour 20 euros. Sachant que les 20 euros sont reversés entièrement à l’ACLU (American Civil Liberties Union) et au Planned Parenthood américain, je me suis dit que ces pauvres gens en avaient besoin et je l’ai pris. J’ai aussi décidé de tous les tester à la suite, mais comme le temps était compté avant la fin de l’offre, je n’avais que cinq minutes chacun à leur accorder.

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Mon bureau avant le début de l’aventure

J’ai aussi essayé de documenter mon progrès, par envie de partager ce moment avec vous, à cause de ma fierté aussi, pour que le simple acte d’écrire soit comme transcendé par l’acte de vivre. Aujourd’hui je ne sais pas si j’ai bien fait. Aujourd’hui je ne sais plus quoi penser de tout ça. Aujourd’hui j’ai hésité à vous montrer ce qui s’est passé. Mais vous avez le droit de savoir, vous avez le droit de connaitre la vérité, de me suivre, de me lire et de voir.

Je suis Pedrodactyl, ma vie est un enfer. Ceci est mon histoire.

[–SUITE–]

Alcarys Complex : un RPG typé console qui a l’air d’avoir pas mal de profondeur et d’originalité. En cinq minutes on m’a déjà dit que le sommeil était une gêne. Je pense que je vais rapidement ne pas être d’accord avec ça.

F J O R D S : un jeu de plateforme où il faut jouer avec des variables pour avancer. Moi j’ai tout cassé, mais je pense que c’est synonyme de progression.

Catacombs Kids : un jeu d’action en 2D avec mort permanente, vraiment sympathique, bien fait. Je suis mort sept fois en cinq minutes.

Takishawa is Dead : un plateformer en 3D où il est très difficile de réussir ses sauts. J’ai joué deux minutes et regardé un type le finir en trois. Ce fut très pénible.

Particle Mace : un twin stick shooter où on ne tire pas. On utilise des débris attachés à son vaisseau comme un fléau. C’est vraiment très bon et j’aurais voulu y jouer plus de cinq minutes.

A(s)century : une fiction interactive que je n’ai pas réussie à faire fonctionner.

We ARE DOOMED : un twin stick shooter à la Geometry Wars, assez peu lisible avec une musique énervante. Ça m’a donné envie de jouer à Geometry Wars.

francis ☼ : impossible de faire fonctionner le jeu et en cinq minutes je n’ai pas eu le temps de trouver comment le réparer. J’ai trouvé le twitter de madi(son) francis ☼ par contre. Elle fait des smileys à l’envers comme ça : ( : Ça m’a bien énervé.

Social Justice Warrior : une sorte de rpg au tour par tour qui se fout de la gueule des débats sur le net. C’est marrant cinq minutes mais ça tourne vite en rond. Heureusement je n’y ai joué que cinq minutes.

Expand : un jeu avec un carré rose qui se balade dans une sorte de labyrinthe qui lui se crée au fur et à mesure du parcours, avec de la musique au piano chiante et des invectives lourdingues. Les pires cinq minutes pour l’instant. En comptant les fois où j’ai pas réussi à jouer.

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Arms Of Telos : quatre minutes quarante pour télécharger des trucs à partir d’un launcher, et après ça m’a demandé de créer un compte. Mais je n’ai pas le temps.

Go Long!: dans Go Long ! vous êtes un coureur de cent-dix mètres haies qui prend deux trois décisions avant sa course. Ensuite vous courez, ignorez les haies en fonçant dedans. J’ai eu le temps de le faire trois fois, meilleur rapport quantité prix pour l’instant.

Depression Quest : une fiction interactive où vous êtes dépressif et qui est censé représenter ce que c’est la dépression. Ça commence par citer David Foster Wallace, mais on comprend vite que l’auteur préfère raconter son histoire plutôt que de faire dans la littérature. En cinq minutes ça a réussi à m’énerver. Il parait que le développeur est connu, je m’en fiche un peu.

Farewell Brother : un jeu où on doit tuer son frère oiseau. Je déteste tuer les oiseaux et pourtant, c’était bien.

Secrets Agent : j’ai presque eu envie de voir la fin. Un jeu où un narrateur nous dit quoi faire. Une voix un peu énervante. Ou alors je commence à être énervé.

Curtain : un jeu qui parle de la relation abusive de two queer women who are in a Glasgow punk band. Le style graphique est intéressant, en gros pixels qui clignotent.

Amity x Li : Un jeu qui parle de la relation entre two girls in love. Au moins c’est pas larmoyant.

Amygdala : un jeu qui parle de la relation entre seven gay women in an airport… non c’est pas ça. Il me reste encore plus de cent jeux à tester, je pense qu’une sorte de pré-sensation de fatigue s’installe, ou même une certaine angoisse. En tout cas Amygdala est un plateformer 2D où on joue une tête. C’est assez plaisant quoique convenu.

Dfragmente : un petit plateformer 2D avec un petit robot. J’ai l’impression que les jeux commencent à fonctionner par paire. Ça me fait un peu peur.

Mediterranean Voidland : un diorama virtuel, vous vous baladez dans un village, vous pouvez le regarder dans l’angle que vous voulez. C’est reposant, ça me repose.

Earthtongue : un terrarium virtuel, vous regardez des scarabées et des mantes religieuses, des champignons. On peut interagir mais j’ai préféré me faire un sandwich beurre cantal noix salade et observer tout ça. J’essaye d’ignorer le fait que c’est un jeu contemplatif, comme le précédent.

Lost constellation : ici on dirige un crocodile choupinou dans un monde enneigé choupinou et on parle à un chat et un renard choupinou en résolvant des énigmes dans ce jeu d’aventure en 2D.

Read Only Memories : un jeu d’aventure en 2D. Encore une paire. Au moins celui-là n’est pas choupinou, il est par contre super classe. Atmosphère cyberpunk des années 90, musiques parfaites, pixel art réussi. Je me le referais une fois les… j’ose même pas compter, jeux restants testés. Si j’ai encore mon âme.

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Gat Life : boyfriend bar : un dating sim avec seulement des armes à feu homosexuelles. Vous êtes un revolver, vous rencontrez des gatlings, ce genre de truc. Si le prochain jeu lui ressemble, je vais commencer à questionner mon état mental.

Proteus : ouf, c’est bon, toutes ces paires n’étaient faites que de coïncidences et de biais cognitifs. Dans Proteus vous vous baladez sur une île et ça fait de la musique. Pas d’arme à feux gays, c’est bon.

Sokobond : spacechem mais moins violent.

Judgement Arena : un fps en multi. J’ai pas téléchargé quand j’ai vu qu’il fallait obligatoirement une manette. Vous nous prenez pour qui, des joueurs de Halo ? C’est fait exprès pour m’énerver c’est ça ? Ils ont vu que j’étais chez Nofrag alors ils ont foutu des FPS où il FAUT jouer au pad. N’importe quoi.

Larua Font : c’est une police de caractère. J’en ai profité pour aller uriner.

A good snowman is hard to build : un jeu de puzzle très mignon, mais complètement faux. C’est vraiment simple de construire un bonhomme de neige adéquat. Après j’ai joué que cinq minutes alors peut-être que les développeurs du jeu ont vraiment des standards super hauts et qu’avant de désigner un bonhomme de neige comme réussi il faut qu’il passe des tests d’aérodynamisme, de proportions et que la carotte soit bio, je sais pas.

Fragile Soft Machines : un jeu de péteux où vous jouez un papillon qui ne sait pas voler. Il y a des phrases comme your actions can save the world.

The Willow Effect : Prologue by Al Wyvern : au début j’ai espéré que ça allait parler de Buffy Contre les Vampires, mais non, c’est une fiction interactive. C’est pas mauvais, mais ça commence par *Ugh* alors au début je croyais qu’on me disait bonjour en indien et ça a ruiné le truc.

PIONEERS : les jeux tout en majuscules je me méfie, j’aime pas trop quand on me crie dessus. Alors je le saute celui-là, ils n’avaient qu’à être plus polis.

Gone home : je l’ai fini en 47 secondes, j’en ai profité pour me faire du café.

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Un café bien mérité.

Doodle Defense : j’aime vraiment beaucoup mon mug, je l’ai commandé chez un potier et tout. Pour jouer à Doodle Defense il faut un mac ou un Ipad, un vidéoprojecteur HD, un tableau blanc et des feutres effaçables. Comme je suis phobique des feutres effaçables (l’essence éphémère de leur fonction m’effraie) j’ai pas pu y jouer.

Find Me A Good One : au début j’ai cru que c’était Find Me A Good Home et que ça allait être un simulateur de Stéphane Plaza, mais en fait c’est un plateformer 2D qui se passe dans le monde des rêves. Je suis un peu déçu.

Mass Warfare : un mélange entre Mass Effect et Moderne Warfare. Sans doute. J’ai décidé de ne tester que les titres des jeux et non plus les jeux eux-mêmes pendant quelques instants, j’ai mal à la tête.

Little Party : un jeu où on doit organiser le mariage entre Passe-Partout et Joséphine Ange Gardien. Le twist à la fin c’est que comme Joséphine est un ange elle n’a pas de sexe et Passe-Partout la tue pendant leur nuit de noces.

In The court Of The Yellow King : c’est un album de King Crimson mais vu par le directeur de la photographie de Deus Ex Human Revolution.

Killing Time at Lightspeed : bon on va recommencer à jouer, sinon vous allez vous dire que je me fous un peu de votre gueule. Une fiction interactive où vous êtes quelqu’un qui part de la terre et qui rafraîchit son compte Facebook. Le truc c’est que le temps s’accélère et qu’il… C’est trop compliqué à expliquer. Je ressens déjà des signes de fatigue et je dois même pas en être au tiers. Testez donc vous même si vous êtes si malin hein.

A Good Gardener : ils en ont parlé une fois dans le podcast ZQSD vous avez qu’à vous démerder. Parce que je fais ça pour vous moi et j’ai quoi en retour ? Un vieux sandwich au cantal et un litre de café. Mon corps n’en peut plus, j’ai joué à tellement de jeu avec des lesbiennes, je comprends plus rien. Et puis depuis tout à l’heure j’ai l’impression d’avoir loupé un truc.

Metamorphabet : des lettres qui se transforment. J’aime bien, j’ai l’impression d’avoir cinq ans, c’est beau et doux. Mon mal de tête semble disparaître, mon angoisse étrange aussi. Il reste le bip de mon téléphone qui m’informe que les cinq minutes sont passées, violent retour à la réalité, ma vie de merde, mon cerveau endolori et le manque de considération pour mon travail gravé sur mes rétines chahutées.

Astearia : vous foutez des poèmes dans le jeu et ça fait des environnement dans lesquels vous pouvez vous balader. Moi j’y ai mis des chansons de Carlos.

Space Odyssey : j’adore David Bowie. Mais j’oublie un truc. Je sais que j’ai laissé passer quelque chose. Comme si j’avais perdu le sens même de cet article.

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Une autre photo de mon mug.

Blitz Breaker : eh, mais ce jeu est bien. Si seulement je l’avais rencontré au début de mon aventure, encore vierge et heureux, j’aurais pu l’apprécier. Ce petit plateformer 2D qui sent bon la gameboy et dont la maniabilité est vraiment plaisante n’est plus qu’une île à peine colorée sur l’océan de ma décrépitude. Où es-tu, toi mon objectif premier, toi qui semblait si fort et si évident, toi qui a motivé mon départ sur ces flots marécageux ?

a difficult day : après les trucs tout en majuscules, un jeu qui n’en met pas. Je suis contre. Du coup je retourne aux toilettes.

Steal My Artificial Heart : de une tu me donnes pas d’ordre, de deux c’est un visual novel SF et les cinq premières minutes sont plaisantes.

STRAWBERRY CUBES : de toute façon je m’en fous… Je sais même… HA, SI ! Je sais pourquoi j’ai acheté ce bundle. C’était pour tester un jeu. Je l’ai passé parce qu’il était en majuscules.

STRAFE SPEED ZONE V2 : ha ba voilà, je suis venu pour ça à la base. C’est un FPS oldschool en développement. Ici c’est juste une petite démo et c’est vraiment très cool, même si c’est pour l’instant très sommaire. L’ambiance est réussie et c’est rapide. Ça demande beaucoup de précision et les trois armes proposées ont toute un tir alternatif intéressant. Après il y a une certaine sensation de flottement un peu étrange, mais j’ai vraiment hâte de jouer au jeu terminé. Haaa, ça va mieux, allez hop, on continue.

The Novelist : vous voulez écrire un roman, mais votre famille vous gène. Apparemment vous devez choisir entre votre œuvre et vos proches, mais il n’y aucune option pour assassiner sa femme, j’ai été déçu de ce manque de réalisme.

Subterrarium : une version un peu plus complexe d’un vieux jeu qui s’appelle peut-être dig dug mais rien n’est moins sûr.

Trackoons : au début je voulais faire une blague en disant « hahaha c’est sans doute un jeu où on joue des ratons laveurs qui font la course » mais je me suis dit que j’avais trop fait de blagues avec les titres et j’y ai juste joué et en fait c’est un jeu ou on joue des ratons laveurs qui font la course.

The Tops Don’t Sting You : on est un petit poisson et on doit rebondir sur des méduses. Au point où j’en suis je ne sais plus si c’est bien, si c’est drôle, si c’est moi qui joue vraiment.

Bhaloidam : j’ai essayé de dire le nom du jeu tout haut et mon chat m’a griffé. La douleur m’a fait sortir de ma stupeur. Je me suis levé et j’ai fait quelques génuflexions. Je me suis passé de l’eau sur le visage. Je me suis rassis, mon chat, un de mes chats en fait, j’en ai deux, est revenu sur mes genoux et j’ai ensuite lu la description du jeu avant de le lancer : c’est… je sais pas, c’est inspiré d’Umberto Eco et du formalisme russe en tout cas. C’est bien. Laissez-moi tranquille je veux jouer à STRAFE.

The Old Man Club : un jeu où on doit prouver qu’on est un homme. J’ai rien à prouver moi. Arrêtez de m’embêter.

Monkey Pop : un jeu pour deux joueurs. J’ai fait jouer mon chat, l’autre. J’ai gagné.

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Mon chat en train d’être nul.

Ghostkeeper : non mais parce que je sais très bien que vous allez me dire que c’est plutôt simple de jouer contre un chat. Je m’en fiche, ça m’atteint pas. Vous savez pas ce que je suis en train de subir là, ça fait déjà presque six heures que je joue sans cesse et je le fais pour VOUS. Quoi le jeu ? MAIS JE M’EN BRANLE ! Ho putain… Je parle que en majuscule. Je suis devenu ce que déteste le plus.

Slam City Oracles : non, j’arrête tout. Cette expérience me transforme, je ne sais pas ce qui va se passer si je continue. Laissez-moi.

Lily seed : …

PANORAMICAL : peut-être…. Peut-être que c’est pas si grave ces majuscules. Après tout ça peut être un acronyme. Petits Animaux Naviguant Originalement vers Rotterdam… Non, arrêtes, tu te fais du mal. Arrête. Tu es nul, tu es faible, tu t’es lancé un défi trop grand pour toi.

Catlateral Damage : haha, catlateral, c’est amusant… Je peux peut-être le tester, je peux peut-être retrouver le feu. Rappelle-toi Particule Mace, rappelle-toi Random Access Memories, il y a des bons jeux là-dedans. Tu as une mission, tes lecteurs te lisent parce que tu es celui qui trace la route du bon goût vidéo-ludique. Donc, dans Catlateral Damage vous jouez un chat qui doit tout renverser. C’est amusant, même si le concept est limité, les mécanismes et l’ambiance arrive à donner au jeu un petit goût désuet qui donne envie de l’aimer.

Death Ray Manta SE : un twin stick shooter qui ressemble à Geometry Wars. Autant jouer à Geometry Wars.

Nuclear Reaction : encore un jeu multijoueur et il ne faut pas que je me leurre, mes chats sont nuls. Je refuse de jouer contre moi-même. J’ai besoin de garder ma dignité intacte

Salvage Solitude 8140 : un puzzle fps assez plaisant, mais où on suffoque parfois. J’ai pris ça comme une métaphore de ma vie.

Ruby And Majesty : treasure team : un petit jeu de puzzle en 2D inspiré par Lost Viking. Je n’y ai jamais joué à Lost Viking. Une fois en 2006 j’ai discuté avec quelqu’un qui adorait le jeu et j’ai dit que je l’avais fini et il a compris très rapidement que je ne l’avais même pas commencé. J’ai honte encore aujourd’hui. Je ne suis qu’une merde.

Orion Trail : Oregon Trail dans l’espace, vous et votre équipage devait survivre à un voyage à travers les galaxies. C’est amusant. Si seulement ma vie pouvait être aussi amusante.

Your Darkest Thoughts : je… il m’invite à partager mes pensées les plus sombres. J’ai juste à écrire. Un œil et une nappe de synthé mélancolique m’accompagnent. Juste à écrire. Je voudrais… Je suis… D’accord alors, je vais partager mes pensées sombres.

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Oui, ça fait du bien.

Your Gay Monster Family : avec cette fiction interactive, au bout de trois minutes j’ai déjà fait l’amour avec ma petite amie qui est une lamia, une femme serpent. Certes ce fut suggéré mais non, après tout ce que je viens de vivre, je dois savoir parfois savoir appuyer sur echap.

CAPSULE : je suis le maître de ma vie, je choisis de tester même les jeux uniquement écrit en majuscules. Je suis un journaliste professionnel. Alors que la nuit tombe je lance CAPSULE, un jeu de survie où le seul écran et celui d’un radar. Ça m’a beaucoup plus. Je suis heureux, ça fait si longtemps.

Borb the Birb : des dessins MS Paint d’oiseaux qui vous disent des trucs gentils et motivants. J’en avais besoin. Je suis à bloc là c’est bon.

SNP2015 : c’est un magasine avec des dessins. Bordel donnez moi du jeu à tester ! Je vais me réchauffer du café puisque c’est comme ça.

Dr Langeskov, The Tiger ; and The Terribly Cursed Emearld, A Whirlwind Heist : si vous avez aimé Stanley Parable, j’ai trouvé ça mieux. Je l’ai fait en entier. Parce que je fais ce que je veux au final, pourquoi s’imposer des règles arbitraires comme ça ?

VIDEGOAME : bon déjà le titre m’a fait vraiment rire. Ça ressemble à une sorte de labyrinthe méta avec des portes.

Raik : une fiction interactive en Scots, une langue parlée en Écosse et au nord de l’Irlande. C’est traduit en anglais normal, mais j’ai voulu tester la « True expérience ». Ça donne ça : Yont the windaes ye see the gray lew o mornin. Ye yauk. Ye’re rackt wi the echas o the ither day’s panic attack. J’ai bien ri.

Longest Night : un jeu qui parle de ce que je suis en train de vivre ? Non, quelque chose dans le même univers qu’un autre jeu que j’ai testé et dont je le nom m’échappe, celui avec le crocodile choupinou. C’était il y a si longtemps, je n’avais pas encore compris le sens de mes actions, je n’avais pas frôlé la mort.

An Envening Of Modern Dance : on appuie sur des boutons et ça fait de la danse contemporaine avec du rag doll. On peut y jouer jusqu’à quatre sur le même clavier. J’ai donc pu jouer à quatre tout seul en pianotant au hasard, c’était bien je me suis senti plusieurs.

Get Off, Cat! : au début j’ai cru pouvoir revivre l’expérience du précédent jeu avec un chat, celui qui avait ravivé ma flamme, juste un peu, juste assez pour continuer. Mais c’est un jeu sur téléphone.

HEARtREAD : depuis tout à l’heure, je pense qu’on m’observe. Les titres ressemblent à ce que je pense, les majuscules pleuvent et puis s’évanouissent. Je n’étais pas certain, mais maintenant c’est bon. Un t minuscule au milieu, seul, ils me désignent : « toi », au milieu de CEUX, plus grand que « toi » qui T’OBSERVE ET SAVENT. Bien sûr, le fait que le jeu soit un jeu audio auquel il faut jouer dans le noir avec des écouteurs et qu’il soit assez réussi n’a pas de rapport. ILS sont malins, ILS se glissent partout.

Even in Arcadia, There I am : un jeu contemplatif où il n’y a pas grand chose à faire, sinon sentir que quelqu’un vous regarde à travers les fenêtres du jeu, à travers le triangle du A majuscule d’Arcadia.

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je trouverais le moyen de vous vaincre.

SYZYGY : quelque chose sur les jeunes gays et punks. VOUS n’avez plus d’idées, VOUS VOUS répétez, et puis cette agression notoire, six d’entre VOUS d’un seul coup. Je n’ai pas peur.

NORTH : une attaque directe, des majuscules, un œil tout puissant, des formes sombres, un asile. je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur.

A nice break : un économiseur d’écran. VOUS VOUS foutez de moi c’est ça ? VOUS croyez que.. VOUS CROYEZ QUE ?

2 : qu’est ce que ça veut dire, 2 ? C’est un plateformer 2D, mais ça on s’en fiche. Pourquoi 2 ? Une sorte de majuscule cachée ? Non, il faut que j’arrête, je sens qu’ils sont loin. Il faut que je me concentre sur les jeux, j’avance, je vais réussir à finir.

Bloom Cave : un jeu où on pousse des trucs et où on crée des choses avec des fleurs. La musique est stressante.

Star-Kite : je n’ai jamais réussi à le faire fonctionner. C’est pas grave, jeu suivant.

Booster Pack Generator : pas un jeu

Krnch : un jeu multi avec des petites voitures.

Lieve Oma : on suit sa grand-mère dans un paysage automnale. Ces cinq minutes furent charmantes.

Thrunt : on contrôle une petite fusée qui a une très grosse inertie et il faut passer des séries d’obstacles.

NE-O1 : C’est… « NE »… QUOI « NE » ! LAISSEZ MOI TRANQUILLE. VOUS N’EXISTEZ PAS. LE JEU, ALORS, LE JEU. Non… Le jeu. Un jeu d’exploration à la première personne, du low poly, c’est mignon, assez beau et ça va au delà du simple walking simulator. Voilà, il faut que je me concentre sur les jeux, depuis le début je le sais, il n’y rien qui m’observe. Il n’y a plus rien qui m’observe. Les jeux. Souviens-toi des bons jeux.

rain : ils sont partis. Ça y est, enfin.

SODZEN : ça ne me fait plus rien. Ce qui me dérange peut-être un peu plus c’est que c’est simplement un simulateur de gestion d’une plante en pot.

1234567890 : il faut appuyer sur 1234567890. Ça fait du bruit.

Hero Generations : un rogue like et jeu de gestion, chaque pas vous fait vieillir de un an. C’était vraiment intéressant.

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Afterlife : on joue un petit fantôme qui doit éviter des piques. Je suis fatigué.

Blue : des mots qui s’affichent sur l’écran et qui n’ont pas forcément énormément de sens, surtout avec mon état actuel.

Crystal Control 2 : je n’ai plus l’envie. Il me faut un bon jeu avant la fin.

The Easter Money : un jeu de cartes.

Moody : un clip interactif. Je n’ai pas aimé la musique.

Intimate Cortex : je veux dormir, pas jouer à un explorateur de texte non linéaire.

Terminal Town : si tous les prochains jeux ne sont que textuels je vais tomber, c’est certain.

MOMENTUM : un jeu qui joue sur la gravité, ou vous vous échappez de planète pour aller sur d’autres et tourner en rond pour attraper d’autres trucs.

Go Team Yeah : il faut télécharger une application sur son téléphone. J’ai la flemme.

Farbenspiel : un jeu multi avec un peu le même principe que Splatoon.

One Show Only : un jeu d’enquête où l’interrogatoire se fait à travers un jeu de carte que je n’ai pas compris. Mais le principe est intéressant.

Windosill : un petit jeu d’aventure où on doit faire avancer sa petite voiture en bois à travers différents niveaux. C’est très mignon, très bien animé, ça me donne énormément envie de dormir.

Muscklebound Glory : un jeu de cartes où il faut trouver des one liner de films des années 80.

Oldskooler : des assets pour unreal engine qui permettent de donner un look old school à ses jeux.

PreDigital : pareil mais pour un look VHS.

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L’époque où je jouais à Particle Mace, il y a si longtemps.

CRTify : pareil mais pour un look télé cathodique.

Noise Snke : un jeu de snake avec un son absolument abominable et c’est fait exprès. Ça m’a un peu réveillé du coup, mais j’ai aussi encore plus mal à la tête.

The Temple Of No : une fiction interactive et pour l’instant la meilleure du lot, avec de beaux dessins, de l’humour qui fonctionne assez souvent, et tout ça malgré mon état. Je recommande.

Downhill* Chapter One : on descend une colline poursuivie par un énorme blob noir. la musique est cool.

Marshall Avatar Generator : un simulateur d’avatar Marshall. Me demandez pas.

Sand And Stars : un jeu d’exploration où vous jouez un gars avec un poncho. J’ai bien aimé la musique.

Desert Dreamer : j’ai jamais eu autant envie de dormir.

Mangoman : un action plateformer avec une esthétique à la megaman. vous jouez vraiment un homme mangue. J’ai pas réussi à faire le premier saut. Mais c’est parce que mes yeux se ferment tous seuls.

Spherakill : un fps multi je crois. Je sais pas.

Those Times : une fiction interactive avec les photos d’une tête à claque. La haine m’a un peu réveillé.

Are You With Us ? non

CGOL : un truc en rapport avec des trucs, je sais pas j’ai rien compris.

illustrious : dans une autre vie j’aurais commenté l’absence de majuscules. Des assets pour faire des effets.

RotoDefendo : un jeu avec un bouton. J’ai juste regardé l’écran pendant cinq minutes, la bouche ouverte. Je n’ai plus la force de rien.

Didgerido : il faut faire des trucs chelou avec ces yeux pour y jouer. Je n’ai pas envie de mourir.

Four Sided Fantasy : un puzzle plateformer où le twist c’est qu’on peut à tout moment transformer les côtés de l’écran en téléporteur pour atterrir en face. Quoi ? J’explique mal ? Je viens de tester au moins 130 jeux. S’il vous plaît hein.

Loco Motion : vous dessinez vos propres roues et regardez si ça fonctionne bien pour avancer dans un parcours d’obstacles. J’ai fait des demi lunes et ça a bien fonctionné. Comme on fait que regarder, j’en ai profité pour faire une power nap. Encore 25 jeux. Je peux le faire.

Grampy Katz in : The Big Date : un petit jeu où on joue un pépé qui range sa maison avant de recevoir sa copine. Très bien je veux des jeux mignons beaux et simple comme ça jusqu’à la fin.
beads of orange glass : je n’ai absolument rien compris.

Closer : un jeu pour le kinect HAHAHAHAHA.

Alien Construction Skills : un jeu pour HTC Vive. HAHAHAHAHA

Colored Candles : le genre de jeu qui dérange déjà de base, mais quand c’est le 130ème jeu qu’on teste de suite, ça fait un effet fort désagréable. Heureusement que j’ai ri juste avant.

Monster Pub – Trivia Night ; une bd. Je sais que si je lis je dors.

Tenebris : vous jouez une main qui doit fermer des yeux. Si seulement j’avais pu y jouer pendant ma période paranoïaque, elle aurait duré moins longtemps.

Bullet Hell Onslaught of the Mean-Spirited Ancient Deities : oui voilà. La musique est bien.

Combat Genetics : il faut lire beaucoup de texte pour comprendre ce qui se passe.

SNUGGLEBAT : une chauve souris qui veut se blottir contre ses potes.

Heather’s Halloween Horror : je décide de sauter arbitrairement ce jeu.

Fish Kermesse : le titre suffit, c’est la kermesse, vous êtes des poissons. J’ai lu l’article wikipedia sur la kermesse, ça vient du néerlandais Kerkmisse, messe de l’Église.

BUY2BILLIONFOLLOWE : je sais pas. Ça m’a angoissé un peu. Je ne pense qu’à finir, je ne joue plus que pour ça, j’ai perdu l’espoir de retrouver un jeu.

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La fin approche.

Flight Sim : oui, c’est un simulateur de vol. Sauf qu’on est un passager, pas un pilote. Au moins on est du côté hublot.

Cute Crate : une boite avec des choses hideuses dedans.

This Is Fine : exactement mon ressenti. Encore 9 jeux.

neocolonialism : non non, bien trop complexe pour être un des jeux de la fin.

No Pineapple Left Behind : une critique de l’école. C’est super bien. Un conseil néanmoins, mettez donc ce genre de jeux au début de vos listes.

Space Brother : une fiction interactive dans un bordel de l’espace.

Luna’s Wandering Stars : j’ai pas la force d’expliquer, essayez de deviner.

Loving life : j’ai même pas lancé le jeu, j’ai juste lu un extrait : « I cried, but not because I wanted to live longer. I cried because I realized how painful it was for the ones who loved me. » et j’ai quitté.

TCG Proxy Generator : PAS UN JEU PAS UN JEU HAHAHAHAHA

Space Crew EP : de la musique.

Resist EP : encore de la musique. Je suis heureux.

Gurgamoth : non Gurgamoth, je ne vais pas te jouer. Je vais écouter les chansons précédentes en laissant ton écran titre. Je vais prendre une douche, je vais me brosser les dents, je veux peut-être pleurer en le faisant. J’ai enfin fini. Je ne me souviens plus de grand chose, j’ai des jeux en tête : Particle Mace, STRAFE, Read Only Memories et plein d’autres, mais je sais même pas, l’expérience m’a peut-être changé, mon goût pour les jeux vidéo a peut-être été brûlé par ces heures impossibles, tester encore et encore, lutter contre le sommeil, la dépression et les majuscules. Je sais pas. je vais dormir maintenant. Gurgamoth, ne sois pas vexé s’il te plaît.

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