Le monde de l’internet va vite, surtout pour ceux qui ne sont pas nés avec. À peine les vieux ont-il eu le temps de comprendre ce qu’un meme était que le post-modernisme du meme est arrivé, laissant les retardataires du web sur la touche, estomaqués devant tant de non-sens. On a déjà eu beaucoup de moments gênants liés à cette culture prise en retard, mais il semblerait que les gens de chez Splash Damage aient plus ou moins compris la subtilité des dank memes avec leur update de Noël pour Dirty Bomb, à moins que toute cette ironie post-ironique n’ait atteint un niveau trop élevée pour moi.


Avec Dickensday comme ils l’appellent, on a donc le droit à quatre trinkets pourris de choses qui nous gavent tous et donc c’est drôle ? On peut les débloquer jusqu’au 11 janvier en gagnant des points virtuels (j’en ai eu 200 en 20 minutes de jeu et il en faut 4800 pour tout avoir) et on reçoit aussi chaque jour une golden equipement case, comme si 95 % des joueurs de Dirty Bomb n’avait pas déjà tout débloqué, vu que ça fait quand même un an et demi qu’il est en bêta ouverte.

Malgré tout, le jeu réussit à survivre avec une moyenne de 2000 joueurs par jour qui se maintient depuis octobre, après une lente baisse qui nous a tous fait peur. Si vous n’avez jamais testé cette perle, je vous conseille de tenter le coup pendant quelques heures, c’est gratuit, le modèle économique est un exemple de bonne pratique et ça me ferait fort plaisir vu que c’est un de mes jeux favoris.

Article précédentARK Park, un parc de dinosaures en réalité virtuelle
Article suivantCrytek encore accusé de ne pas payer ses employés