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Si vous êtes nouveau sur Dirty Bomb, voici quelques astuces qui vous permettront de ne pas trop souffrir durant vos premières heures. On commence doucement :

Vous courez plus vite avec un couteau : tout comme dans Counter Strike, vous vous déplacez plus vite avec un couteau. Plus votre arme est encombrante, plus votre vitesse décroit.

Seuls les noobs utilisent la touche F : par défaut, la touche F permet de tout faire. Vous pouvez utiliser une tourelle, réaliser un objectif, ranimer un camarade (même si vous n’êtes pas medic, mais ça vous prendra un bout de temps), récupérer la mine que vous venez de poser, etc. Le problème de la touche F, c’est que vous n’avez aucun contrôle dessus. Imaginons que l’un de vos coéquipiers ingénieur meurt à côté de la bombe qu’il était en train de désamorcer. Vous êtes médic et vous souhaitez le remettre sur pied avec le défibrillateur. Avec la touche F, vous risquez de commencer à désamorcer plutôt que de ranimer l’ingénieur. De plus, en utilisant la touche F avec le défibrillateur, votre coéquipier se relèvera avec peu de santé, alors que vous auriez pu charger le défib quelques secondes pour le soigner entièrement. Apprenez donc à vous passer de la touche F en sélectionnant directement l’outil que vous souhaitez utiliser, surtout lorsque vous êtes medic.

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Les munitions sont disponibles à profusion : quand vous spawnez, vous n’avez que trois ou quatre chargeurs d’avance. Vous tomberez rapidement à court et vous découvrirez alors que les classes de support ne distribuent pas souvent des cartouches. Sachez qu’il y a des dépôts de munitions un peu partout sur les cartes. Ils sont parfois un peu à l’écart et vous risquez donc de ne pas les avoir repérés. Pourtant, où que vous soyez, vous êtes sans doute à moins de cinq secondes de l’un d’eux. Même après avoir respawné, il peut être intelligent de faire une pause de quelques secondes à un dépôt pour démarrer avec quelques chargeurs de plus. Mémorisez donc leur position, car c’est le seul élément qui n’apparaît pas sur le HUD. En parlant de ça…

Tout est sur le HUD (sauf les dépôts de munitions) : les développeurs ont fait un gros effort pour guider les débutants. Votre HUD indique la position de l’objectif, mais aussi celui des objectifs secondaires proches de vous, la santé de vos coéquipiers, la position de ceux qui sont à terre, le temps avant la prochaine vague de respawn (parfois il est avantageux de vous suicider avec la touche K) et bien sûr votre santé, vos munitions et les jauges de vos capacités spéciales. Si vous êtes passés à côté de l’un de ces éléments, prenez le temps de repasser en revue votre HUD. L’état de santé de vos coéquipiers (à gauche) et le temps avant le prochain respawn (en haut à gauche) sont particulièrement utiles pour déterminer si vous devez pousser vers l’objectif, tenir votre position ou vous suicider.

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Tout le monde peut faire les objectifs : vous n’avez pas besoin d’être un ingénieur pour réparer le véhicule ou poser du C4. Tout le monde peut le faire. Par contre, les ingénieurs réalisent ces tâches trois ou quatre fois plus rapidement. Sachez cependant qu’il est impossible de faire un objectif à plusieurs : ça ne sert donc à rien de réparer le véhicule à deux : seul le joueur le plus rapide (l’ingénieur) fera monter la jauge de réparation.

Les trick jumps : vous pouvez sauter sur un mur, mais ce n’est pas tout. Vous pouvez sauter sur les murs deux fois, voire trois avec certains bonus. Vous pouvez également vous baisser durant un saut pour atteindre des positions plus élevées. Et vous pouvez enfin faire des long jumps : sprintez, puis baissez-vous et sautez immédiatement après – ce n’est pas évident sans utiliser la fonction toggle sprint. Après un long jump, soit vous retombez au sol et vous marquez alors une petite pause, soit vous enchainez avec un wall jump. A première vue, les cartes ne semblent pas proposer beaucoup de trick jumps, mais c’est parce que vous ne les maîtrisez pas :

Les cartes de loadout et le modèle économique : en jouant, vous accumulez des crédits qui vous permettent soit d’acheter des cartes de loadout, soit de débloquer des mercenaires. Je vous conseille de garder vos crédits pour débloquer les mercenaires. Les cartes, vous les dropperez simplement en jouant. Vous pouvez à la limite dépenser quelques crédits pour crafter des cartes plus rares (lead -> iron -> bronze -> silver -> gold), mais sachez que les cartes en bronze vous donnent déjà le maximum de trois perks. Celles en argent et en or proposent des variations plus rares, mais pas plus puissantes.

Maîtrisez votre classe : le soldat Fragger peut dégoupiller les grenades et les lancer au dernier moment. Vous pouvez repérer les mines de Proxy à l’oreille, elles font bip bip. La Health Station d’Aura est surpuissante, mais il faut attendre une petite seconde pour qu’elle se mette en marche. Si vous jouez Aura en attaque, vous devez vous habituer à la démonter pour la redéployer plus loin sans arrêt. La tourelle de Bushwacker peut être construite un peu n’importe où. Amusez-vous à sauter tout en la déployant pour la mettre à des endroits improbables. Les air strikes font un carnage sur le véhicule, mais rarement sur les joueurs adverses. Alors pourquoi mourrez-vous si souvent sous un bombardement ? Parce que vous n’avez pas encore appris à les repérer, pourtant la grosse ligne colorée au sol est facile à voir.

Réglez votre jeu : pensez à élargir un peu le HUD. Pas trop non plus, sinon vous allez galérer pour shooter les cibles éloignées. Quant aux options graphiques, si vous voulez améliorer la visibilité du jeu, et éventuellement gagner des FPS, mettez tout sur OFF (view bob, sprinting FOV, lensflare…), et les détails en LOW. Vous ne verrez plus la différence après 30 secondes dans le jeu, par contre vous vous sentirez sans doute plus à l’aise.

Et c’est déjà pas mal ! Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez jeter un œil à cette feuille de calcul sur Google Doc. Vous y trouverez trois onglets tout en bas pour voir les stats des armes, des classes ou simuler des combats.
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