Écrit par Kip

Aujourd’hui, Ubisoft nous a accueillis sur leur stand VIP-classe-petits-fours pour tester une version plus avancée de Rainbow Six: Siege. Ambiance feutrée dans une salle au calme, dix clampins les mains rivées sur des claviers Razer collants et un membre du studio déroulant un discours d’intro pour parler du nouveau système de caméra Spectateur ainsi que de la vue aérienne intégrée. Un membre de l’équipe de développement s’auto-proclame Capitaine et nous explique au micro-casque quelques principes de base tandis que l’on découvre plusieurs nouvelles classes.

[–SUITE–]
007475 preview

Le match commence. Un petit coup d’œil aux munitions confirme rapidement l’ampleur des dégâts : 23/150. A priori, Rainbow Six: Siege est toujours un FPS tactique bas du front. Histoire de voir si le senseur cardiaque a vraiment été nerfé, je choisis cette classe et même s’il est vrai qu’on a perdu quelques mètres et gagné un temps de latence au déballage de l’appareil, il reste largement trop puissant. Je finis par repérer un joueur essayant de poser une charge explosive de l’autre coté d’un mur en bois, je tire une rafale en balançant un « JUST IN FRONT OF ME, I’M OPENING FIRE ! » et… le désastre. Un hitmarker.

007476 preview

Je suis médisant mais en vérité, et malgré tous ses défauts encore non corrigés (et probablement jamais), le jeu est toujours aussi plaisant à prendre en main, le problème étant une fois de plus le nom du jeu lui-même. Trois maps ont été ajoutées, quelques armes ainsi que des gadgets comme un système de défense automatique qui désactive les grenades proches. La beta arrivera toujours le 24 septembre mais d’ici là, Rainbow Six: Siege est en passe de devenir mon FPS tactique bas du front préféré.

Note de Blazingzboub

Les phases de début de partie sont toujours aussi haletantes. On tente de se mettre dans la tête de l’adversaire, on communique avec ses alliés dans un semblant d’organisation. Les différentes compétences prennent là toute leur importance et mettent à profit chacun des membres de l’équipe. Mais pressés par le timer, il faut qu’on se décide à bouger et une fois l’assaut lancé, c’est le festival. La tension chute (alors qu’elle devrait monter en flèche), on se retrouve au milieu d’un shooter classique au possible, si bien qu’un joueur de l’équipe adverse a fait un triple kill au fusil à pompe, allongé dans un escalier.

Selon moi, Rainbow Six: Siege peut toucher un nouveau public mais risque de décevoir les amateurs de la série. Pour satisfaire les grincheux dans mon genre, il serait très pertinent de proposer un mode de jeu sans ATH et indications (aucun réticule, pas de nombre d’ennemis restants ou de scorefeed, etc.) mettant vraiment l’emphase sur la coopération/communication. En jouant aujourd’hui, j’avais parfois l’impression de me forcer à parler au micro pour me mettre dans l’ambiance (un peu comme Ubisoft pendant ses présentations E3), sachant pertinemment que j’allais faire du tir au pigeon quelques minutes plus tard.

Article précédent[GC2015] Arthur joue à Battleborn
Article suivant[GC2015] The Town of Light, exploration d’un asile de fous