GiantBomb a obtenu un mémo interne d’Activision qui annonce la fusion d’Infinity Ward et de Neversoft, deux filiales d’Activision. Infinity Ward, tout le monde connaît : c’est le studio qui a créé les Call of Duty et dont il ne reste plus que le nom depuis qu’une cinquantaine d’employés est partie fonder Respawn Entertainment. Neversoft, autrefois développeur des Tony Hawk puis des Guitar Hero, avait produit un FPS, Gun, il y a près de dix ans. Depuis quelques années, ils sont l’un des nombreux studios (avec Raven, High Moon…) assignés à la sous-traitance sur les différents CoD. Dernièrement, ils sont responsables du mode Extinction (le coop alien) dans Call of Duty: Ghosts, dont le développeur principal était Infinity Ward.
Le mémo indique que Neversoft va disparaître et ses patrons vont quitter Activision dans les mois à venir. Tous les employés de Neversoft seront désormais des employés d’Infinity Ward, qui a du coup encore moins de rapport avec ce qu’était autrefois le studio. Infinity Ward va aussi avoir un nouveau patron : Dave Stohl, qui supervisait jusqu’à présent tous les studios d’Activision. Steve Ackrich, qui dirigeait Infinity Ward depuis le licenciement de Jason West et Vince Zampella il y a quatre ans, reste avec le studio. Tout ce petit monde (à part les deux patrons de Neversoft, aucun départ n’est annoncé) va se mettre au travail sur Call of Duty 13, logiquement prévu pour fin 2016.
Pour la petite histoire, quand il y a quatre ans un Bobby Kotick aigri souhaitait à Respawn Entertainment de se planter, il citait Neversoft en exemple de studio qui n’avait pas à se plaindre de la générosité d’Activision. Et pour cause : Activision avait autorisé Neversoft à développer un jeu de son choix. C’était Gun, qui à l’époque venait déjà de fêter son cinquième anniversaire. Kotick avait curieusement choisi d’occulter le fait qu’après Gun, Neversoft avait été contraint de produire du Guitar Hero à la chaîne, et qu’Activision avait licencié une cinquantaine d’employés de Neversoft à peine quelques mois plus tôt.
