Ce matin, Focus Home Interactive organisait un aperçu de ses futurs titres, parmi lesquels Space Hulk: Deathwing, le nouveau jeu de Streum On Studios (E.Y.E: Divine Cybermancy). Calmons tout de suite les ardeurs : le développement du jeu n’a réellement débuté que depuis un mois et demi, Deathwing est encore bien loin de la sortie, prévue pour 2015. Streum On ne nous a du coup montré que quelques artworks et un bout de niveau dans l’Unreal Engine 4, et nous a surtout expliqué ce qu’ils comptent faire.
Bref. Dans Space Hulk: Deathwing, vous jouez un archiviste de la Deathwing qui, accompagné d’autres Space Marines, visite des niveaux remplis de Genestealers. Les niveaux sont conçus pour être très ouverts et labyrinthiques, avec un minimum d’événements scriptés (les ennemis y seront pour la plupart distribués aléatoirement sur la carte à chaque partie). Le niveau montré alternait couloirs étroits et salles immenses, le tout étant évidemment peu éclairé. Au début de chaque niveau, l’archiviste pourra placer sur une carte ses coéquipiers, et on pourra une fois in-game ressortir la map et donner quelques ordres, mais le jeu reste avant tout un FPS d’action. Le but du level design est de coller la pression au joueur, de lui donner l’impression qu’il a bien peu de chances de s’en sortir.
Les ennemis sont principalement des genestealers et des hybrides. Les Genestealers se divisent en cinq catégories, de 2 à 4 mètres de haut : les classiques attaquent au corps à corps, les chasseurs peuvent se fondre dans le décor et attendre leur proie, les guerriers possèdent des attaques à distance, l’assaut est massif et fait office de tank, mais seulement au corps à corps, et enfin les broodlords sont géants, rarissimes et dotés d’attaques psychiques. Sauf coincé, un genestealer vous attaquera rarement seul : grâce à leur esprit de ruche, ces sales bestioles savent automatiquement quand vous êtes repéré et ont tendance à se regrouper pour vous attaquer d’un bloc. Les genestealers ont d’ailleurs tendance à spawner dans les conduits d’aération ou derrière des portes. Pour tenter de gagner un peu de temps, vos Space Marines pourront toujours condamner une porte (quitte à la défoncer plus tard).
Les autres ennemis sont les hybrides, autrement dit des mélanges de genestealers et d’humains. Dotés de bras, ils sont capables d’utiliser des armes proches des vôtres : fusil d’assaut, lance-roquettes… Certains ont également des pouvoirs psychiques, capables notamment de soigner leurs petits copains.
Pour lutter contre la vermine, l’Archiviste pourra compter sur ses fidèles armes : son épée de foi et son flingue qui tire des mini-roquettes. Comme vous êtes un putain de Space Marine, vous débutez avec une centaine d’années d’expérience, mais vous pouvez encore progresser : le jeu propose un arbre de compétences avec cinq branches. La foi augmente les capacités de votre perso, les armes à feu et de corps à corps (ce sont deux branches séparées) débloquent de nouvelles armes, du lance-flammes au marteau-tonnerre, les pouvoirs psychiques ajoutent des améliorations à votre équipement et des pouvoirs à effet de zone surpuissants (mais avec cooldown), et enfin la branche de commandement améliore vos alliés. Vous gagnerez des points de ferveur pour progresser à la fin de chaque niveau, le jeu se basant sur votre performance (temps mis pour finir le niveau, nombre d’ennemis tués, etc) pour les donner. Ça ne veut pas dire que ce sera facile : le jeu ne propose pas d’auto-regen, bien au contraire. Les dégâts y sont localisés, et des dégâts à la tête ou avoir deux jambes détruites vous forceront à relancer la partie. Il devrait y avoir des medikits, même si le système de soin n’est pas encore très clair.
Streum On prévoit que le solo dure une dizaine d’heures. En bonus, ils proposeront une campagne coop pour quatre joueurs (où personne ne jouera l’archiviste). Le gameplay devrait être assez proche, à une grosse différence près : un Space Marine mort pourra respawner en genestealer.
Streum On a encore du temps : le jeu sort courant 2015. Ceci dit, pour un projet aussi ambitieux, il ne faudra pas lambiner, d’autant que le studio reste tout petit : il ne sont qu’une dizaine.
Comme je n’avais qu’un seul artwork et pas la moindre image du jeu, la plupart des images sur cette page sont des jaquettes de vieux jeux (vidéo ou pas) Games Workshop.
