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Metro Redux est composé de deux remakes séparés de Metro 2033 et Metro Last Light. Annoncé par 4A Games en avril, il est avant tout destiné aux consoles next-gen et les développeurs en ont profité pour améliorer le tout. Metro 2033 est donc porté sur le moteur de Last Light, une version améliorée du 4A Engine, les deux subissent diverses modifications du gameplay et tous les DLC sortis précédemment sont inclus. Il ne reste plus qu’à voir s’ils seront à la hauteur des attentes des joueurs PC lors de leur sortie le 29 août.[–SUITE–]

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Alors que les améliorations graphiques de Redux Last Light sont anecdotiques, se résumant à être plus lumineux que la version originale, Redux 2033 se redécouvre. Mieux optimisé tout en étant plus beau de son cadet, l’ambiance est transformée. Certaines scènes sont rendues vivantes, autrefois vides maintenant grouillante d’activités humaines ou mutantes. Des passages sont magnifiques, spécialement les scènes en extérieur au centre des ruines bien plus détaillées qu’auparavant. Mais les options ne sont pas plus riches qu’avant : à part choisir la qualité graphique globale, l’AA ainsi le SSAO et la tessellation venant de Last Light. Le FOV n’est pas non plus réglable directement en jeu pour notre plus grand déplaisir.

Les munitions reprennent le coloris clair et visible de LL permettant de mieux les apercevoir (surtout les flêches et les dagues de jet) et il est possible d’assommer les ennemis au corps à corps pour éviter la perte de points de moral.

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Comparatif : 2033 en haut, Redux en bas

Le body-awareness a été revu, donnant l’impression d’être un personnage vivant et non plus une caméra statique. Artyom est plus lourd, légèrement plus lent, il peut être entravé par les nombreuses toiles d’araignées que l’on peut croiser en chemin. Tous les gestes sont plus fluides, il n’y a plus besoin de bourriner la touche E sur un corps pour piller tout ce qu’il possède, spécialement cette connerie de flèche coincée entre son dos et le sol qu’on ne peut pas récupérer. Tout le matériel se récupère d’un coup. La gestion des armes est plus intuitive : le couteau n’a plus besoin d’être tiré de son fourreau pour s’utiliser, une touche lui est dédiée. Mais pour les accessoires (claymore/dague/grenades), il va devoir falloir s’habituer au menu circulaire de LL.

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Redux récompense mieux l’exploration. Les casiers et clés que l’on devait chercher dans le DLC Chronicle de LL sont maintenant disséminés dans chaque niveau des deux Metro. Qu’ils soient dans un petit coin obscur ou en évidence sur une table, ces coffres-forts renferment une bonne quantité d’objets, notamment des balles militaires en nombre généreux. Ils nécessitent une clé qui leur est propre, reconnaissable par son cordon rouge fluo, qui traine généralement dans les environs. Sans devoir passer au peigne fin chaque salle, le désir de fouiller de nouveaux endroits qui s’écartent du chemin est beaucoup plus intéressant, au point de rendre riches les plus attentifs. J’étais tellement pété de thunes et de munitions lors des deux campagnes que je m’en brossais de la soit disante rareté des ressources.

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Comparatif : Last Light en haut, Redux en bas

Les modes de difficultés ont une nuance supplémentaire : En plus des difficultés de base, vous pourrez choisir entre le mode Survie qui reprend l’exigeance de 2033 et le mode Spartiate de Last Light qui se résume à être un mode arcade avec des infiltrations aisées, des munitions abondantes et un personnage plus solide. Les modes Rangers sont de la partie… y compris le difficile qui est toujours le même : il supprime tout le HUD, rendant impossible de savoir si un QTE est déclenché, quel accessoire possède t-on en main ou le nombre de munitions restantes. Mieux vaut se rabattre sur le mode Ranger facile qui se contente imparfaitement du strict minimum.

La première sensation que l’on ressent en bouclant les deux remakes est qu’ils donnent l’impression de former qu’un seul et unique jeu. Même ambiance accrocheuse et même ressenti, ils sont maintenant d’un niveau égal et se jouent sans cassure de génération. Les DLC de Last Light fournissent une bonne dose de contenu supplémentaire à l’ensemble.

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Valent-ils le coup de les acheter ?

Ce sont des remakes : c’est la même chose, mais en mieux. Alors que Redux 2033 reçoit une véritable évolution pour se rapprocher et même dépasser Last Light, les suppléments de ce dernier sont moins flagrants. Exception faite de pouvoir lui donner le feeling 2033 et l’ajout des clés et casiers, il est très dispensable.

Si vous désirez commencer ou recommencer le premier opus et que vous hésitez à vous l’offrir : allez-y, c’est une nouvelle aventure qui vous attend. Redux Last Light ne verra son intérêt que pour ceux qui n’ont pas le jeu ou ceux qui veulent économiser les DLC. Ils sont à 20€ chacun, avec une réduction de 50% pour les possesseurs des jeux originaux. Metro Redux reste tout de même loin d’être essentiel pour ces gens là.

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