Si vous aviez joué à la première bêta fermée de Warface, vous avez également accès à la nouvelle bêta fermée qui vient tout juste de débuter sur Gface. Cette fois-ci, Crytek a décidé de se passer d’éditeur et de tout faire soit même. Interrogé par nos soins, le producteur exécutif nous a révélé deux ou trois informations :
La notion de bêta est devenue tellement vague qu’elle ne veut plus rien dire selon Crytek. A partir du moment où les joueurs sont facturés, Crytek estime que le jeu est live et que les clients sont en droit d’attendre un niveau élevé de qualité, peu importe que le titre soit « alpha », « bêta » ou que sais-je encore.
Warface est d’ors est déjà live en Russie et en Asie. Pourquoi met-il autant de temps à sortir chez nous ? Tout d’abord parce qu’il faut l’intégrer parfaitement à Gface, l’espèce de portail communautaire de Crytek. Ensuite, il est nécessaire d’adapter le gameplay aux goûts des occidentaux : bizarrement, les asiatiques détestent les armes avec du recul, alors que nous avons besoin de sentir l’arme bouger pour apprécier sa puissance. Enfin, il est possible que leur partenariat avec leur précédent éditeur ne se soit pas très bien passé, mais ça Crytek ne souhaite pas en parler.
En parlant des différences entre les régions, les asiatiques jouent tout autant au coop qu’aux modes compétitifs, tandis qu’en Russie le PvE représente 55% des parties. Il y a déjà des tonnes de contenu (maps et modes de jeu) en Russie, mais pour les versions US et européenne, Crytek préfère ne pas tout sortir d’un coup pour que les joueurs ne soient pas perdus et puissent apprendre petit à petit à s’orienter sur les nouvelles cartes. Si vous trouvez le nombre de maps trop peu élevé sur la nouvelle bêta, n’ayez craindre, il va vite augmenter.
Cette bêta US/EUR, si elle se déroule bien (Crytek semble assez confiant), deviendra ouverte très rapidement. En attendant, vous pouvez toujours vous inscrire sur warface.com et espérer une invitation.
