Comme beaucoup d’autres, quand Penny Arcade parle de Rekoil, ce n’est pas pour décrire le jeu, après tout, ça intéresse qui un FPS pseudo réaliste de plus ? Il ne parle pas non plus des graphismes, des sons, des modes de jeu… Non, leur article se contente de décrire son business modèle archaïque : un jeu à 15 euros livré avec un SDK et les binaires permettant d’héberger des serveurs dédiés.

Les développeurs vont même plus loin : contrairement aux F2P ou aux FPS AAA où les développeurs sont contraints de sortir des mises à jour et des DLC pour rentabiliser leurs titres, ceux de Rekoil annoncent la couleur : ils se contenteront de corriger la base, mais ils comptent sur les joueurs pour créer le contenu supplémentaire.

Un jeu au gameplay old school, à la réalisation technique old school et au business model old school peut-il encore intéresser les joueurs ? Rien n’est moins sûr : malgré un budget qui devrait atteindre 3 millions de dollars, Rekoil laisse les joueurs indifférents sur Greenlight. C’est inquiétant pour l’avenir de la société, sachant qu’à l’ouverture de Greenlight, le stratège économique de la compagnie, déclarait à propos de leur entrée sur Greenlight :

« If it fails, » said Dent, « we’re fucked. »

Plastic Piranha hopes that Greenlight will help the company foster and engage with a passionate community of fans. Dent sees the system as an opportunity to give gamers an insight into the development process, to show them « how the baby’s gonna grow up » — which he and Plastic Piranha believe will, in turn, help them to connect with and become invested in Rekoil.

Article précédentRavaged sortira le 17 octobre
Article suivantLe 4ème DLC pour Modern Warfare 3 sort le 10 octobre sur PC/PS3