Ce matin, Electronic Arts nous a invité à jouer à Battlefield 3. DICE montrait aujourd’hui les trois modes de BF3 : une mission du solo sur Playstation 3, une mission coop sur PS3 (déjà jouée à la GamesCom, on n’en reparlera donc pas) et la map multi Operation Metro sur Xbox 360. Premier constat : si les versions consoles sont bien moins jolies que la version PC, ça reste très regardable. Deuxième constat : mais comment font les gens pour jouer à un FPS au pad ? Enfin ça n’était rien à côté de la version iPad…

La mission solo, Opération Guillotine, se déroule de nuit, à Téhéran. L’ambiance est bien plus proche des Modern Warfare ou du récent Medal of Honor que des Bad Company. Ca pète de partout, tout le monde parle en jargon militaire, on avance de checkpoint en checkpoint en effectuant de temps en temps une QTE et en butant des vagues d’ennemis qui se promènent à découvert… Au moins, contrairement à Medal of Honor, on peut ouvrir soi-même les portes ! En pratique, on nous demande donc de transporter un mortier, de le poser (appuyez sur le bouton cercle de votre pad), de laisser quelqu’un d’autre s’en servir, de monter un mur (appuyez sur le bouton cercle de votre pad) puis de progresser avec votre squad jusqu’à un immeuble en tuant une vingtaine d’ennemis. Dans l’immeuble, il faudra ouvrir deux portes (appuyez de manière répétée sur le bouton cercle de votre pad) et tuer un ennemi en bullet-time, puis deux ou trois autres avant de rejoindre le convoi et de repartir avec le reste de l’armée américaine vers un autre conflit. AMERICA. Vous l’aurez compris, c’est du FPS scripté ultra-basique, bien exécuté mais sans réel intérêt. On imagine que la campagne durera six ou huit heures à tout casser et que vous n’y retoucherez plus jamais de votre vie une fois qu’elle sera bouclée. Mais après tout, on ne joue pas à Battlefield pour faire du solo.

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Pour le multi, on jouait sur Xbox 360 en 12vs12 en mode Rush sur Operation Metro, la map parisienne. But du jeu : pour l’équipe des attaquants, capturer une série de points en progressant dans la map, et pour l’équipe des défenseurs les en empêcher. Du classique. La map, où l’on visite des tunnels du métro parisien avant de remonter dans une gare pour finir par une petite balade dans les rues et immeubles de la capitale, est réservée aux piétons. Pas de jets ou de tanks, donc. On a quatre classes (Assault (soldat), Engineer (engineer), Support (heavy) et Recon (sniper)), on débloque capacités et gadgets au fur et à mesure que l’on gagne de l’XP et que l’on progresse de rang en rang… rien de bien novateur. Le jeu a conservé le système de squad de BFBC2, avec spawn directement à côté du squad leader. C’est difficile de juger sur un seul round (qui plus est seulement du côté des attaquants), mais la map est sympathique, avec de nombreuses routes et quelques coins bien planqués. On fait de toute façon assez confiance au savoir-faire multijoueurs de DICE pour faire des maps de qualité. Battlefield 3 sort fin octobre et devrait d’ici là avoir sa bêta multi, promise pour « avant fin septembre ».

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