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Aliens : Colonial Marines est le dernier FPS que nous avons pu voir durant la Gamescom 2011 et c’est également la dernière preview faisant suite au salon allemand (il était temps). On espère que vous n’étiez pas trop impatient, car vous risquez d’être déçu. [–SUITE–]

L’histoire de Aliens : Colonial Marine débute quelques minutes après l’affrontement entre Ripley et la Reine Alien, à la toute fin de Aliens : Le Retour. Un commando de Marines débarque alors sur la planète LV-426 et vous faites justement partie de ces gars là : armé d’un shotgun et entouré d’une poignée d’hommes complètement paniqués, vous progressez dans des laboratoires jusqu’à ce que, surprise, votre détecteur de mouvements s’excite de plus en plus. Vos hommes se pissent littéralement dessus quand soudain, le moins malin d’entre eux se fait attraper par un Alien caché juste au dessus de lui, dans un conduit d’aération. Les coups de feu éclatent, c’est le gros foutoir et on ne comprend pas tellement ce qu’il faut faire : les Aliens sont lents mais votre shotgun ne semble pas les atteindre, même lorsqu’ils se trouvent à portée de main. Très vite, l’un d’entre eux vous saute à la gorge et vous projette à l’extérieur du labo, de l’autre côté d’une vitre.

Après avoir collé une bonne branlée au xénomorphe en matraquant l’une des touches du pad, le seul survivant de l’affrontement précédent vous rejoint pour un sprint jusqu’à une base alliée située à quelques dizaines de mètres d’ici. Des Aliens vous collent au train mais vous parvenez tout de même à rejoindre l’objectif, après une petite glissade déclenchée avec un basique QTE.

Désormais bien au sec et aux côtés d’autres Marines qui vous gueulent dessus sans aucune raison, vous placez une tourelle dans un conduit d’aération et armez votre pulse rifle en vue d’un assaut imminent. Là encore, les combats ne ressemblent pas à grand-chose et on se demande d’ailleurs si le joueur y peut quelque chose : le type qui nous faisait la présentation n’a abattu qu’un seul ennemi (peut-être deux) pendant que les autres Marines se faisaient découper en rondelles autour de lui, dans une mise en scène très scriptée. En vous glissant entre les scripts et les Aliens inoffensifs, vous réussissez à vous en sortir, toujours accompagné de quelques survivants. Vous voici désormais dans un hangar où se trouve l’exosquelette de Ripley. L’un de vos potes en prend les commandes avant de très vite se faire réduire en charpie par un Crusher, l’un des nouveaux Alien que Gearbox a imaginé pour le jeu. Une cinématique s’enclenche et le monstre vous fonce dessus. Fin de la présentation.

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Les développeurs rallument la lumière et espèrent des applaudissements de notre part. Ils nous rappellent qu’ils souhaitent rester très fidèle aux films, sans hésiter à faire du fan service. Malgré tout, on se demande si les mecs de Gearbox savent où ils vont : de la première à la dernière seconde de la présentation, on nous a servi du très classique et une tonne de scripts dictant l’action. Ce que nous avons vu ressemble à une cinématique interactive dans l’univers d’Aliens, avec la possibilité de se déplacer et de tirer. Le pire, c’est qu’on exagère à peine et que le résultat n’est pas plus convaincant ou flippant que la campagne Marine du dernier AvP de Rebellion.

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