Sur le stand business de SOE, deux PC nous ont permis d’essayer l’une des six missions composant le mode coop de Payday : The Heist, un jeu de braquage à 4 joueurs rappelant forcément Left 4 Dead. Avec les infectés en moins et des flics en plus.
Avant de lancer la partie, vous devez choisir l’arsenal qui vous accompagnera durant la bonne trentaine de minutes qui vous attend. Vous avez du choix :
- types d’armes : primaire, secondaire et un flingue, avec 3-4 modèles différents a chaque fois.
- Un bonus personnel : kevlar plus résistant, chargeurs plus nombreux, menottes supplémentaires pour neutraliser des otages, etc.
- Un bonus à déployer au sol : un sac de soins ou de munitions s’épuisant après une dizaine d’utilisations, ou des mines anti personnel.
- Un bonus pour tous les membres de l’équipe, sauf pour vous : rechargement des armes plus rapide, dégâts augmentés, etc.
Toutes ces armes et bonus sont débloqués une fois le niveau 144 atteint, ce qui, dixit un développeur très hésitant, devrait vous prendre entre «15, 20 ou peut-être 25 heures ».
La mission à laquelle nous avons jouée se déroule au sommet d’un gratte ciel à la Nakatomi Plazza, sur deux étages meublés de bureaux et de canapés. Entre ces deux étages, on trouve une bijouterie à dévaliser en guise d’objectif final. Avant cela, les quatre joueurs doivent pirater cinq boitiers disséminés aléatoirement sur la carte. Les développeurs vous donnent les outils pour jouer l’infiltration (en visant les gardes et en appuyant sur la touche F, vous les entourez d’un halo rouge visible par vos coéquipiers, même à travers les murs) mais en pratique, tout le monde se tire dessus au bout de quelques secondes. A partir de ce moment et jusqu’à la fin de la partie, vous combattez des vagues de policiers du SWAT, souvent armés d’un simple fusil d’assaut et parfois de tasers, voire de boucliers.
Accompagné de deux bots plutôt réactifs, il nous a fallu jouer en équipe et toujours rester groupés pour survire : à l’image de Left 4 Dead, vous pouvez très vite vous retrouver isolé du groupe, face à un paquet d’ennemis et sans personne pour venir vous relever si vous êtes incapacité. Après un bon quart d’heure passé à hacker les cinq boitiers et à tuer des tonnes d’ennemis, l’objectif fut de trouver puis escorter le directeur financier de la bijouterie jusqu’au toit du bâtiment, afin de procéder à son extraction en hélicoptère. Plutôt simple, tout comme avec le second otage à capturer quelques minutes plus tard. Ensuite, direction les diamants, avec toujours autant de flics à massacrer au shotgun, au SMG, au fusil d’assaut, à la mitrailleuse : toutes les armes sont agréables à utiliser et 90% des frags s’effectuent à très courte distance. Après avoir brisé les vitres de la bijouterie (il y a une touche de mêlée) et piqué tout le butin, retour sur les toits avec les poches pleines pour affronter les dernières et ultimes vagues d’ennemis avant l’extraction finale. C’est à ce moment-là que nous sommes morts, les uns après les autres, principalement parce que nous n’avions pas maitrisé suffisamment d’otages : en passant les menottes à ces derniers, ils servent de monnaie d’échange pour permettre à un coéquipier mort de revenir instantanément dans la partie.
On regrette que les objectifs manquent un peu d’originalité, mais pour tout le reste, PayDay devrait valoir les 20 euros qu’on vous réclamera sur Steam à sa sortie : il y a de quoi s’occuper pendant une petite trentaine d’heures avant de se lasser, malgré le peu de cartes (6) et la présence d’un seul et unique mode de jeu (le coop à 4). C’est clair, bien pensé et amusant à défaut de casser la baraque. Le jeu sort le 5 octobre sur PC et PSN.
