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La semaine dernière, Ignition Entertainment était à Paris pour présenter Blacklight: Tango Down, le prochain FPS de Zombie Studios. En toute franchise, le rendez-vous ne nous excitait pas vraiment, mais celui-ci s’est finalement révélé être plus intéressant que prévu puisqu’il nous a été possible de jouer à la version PC. On croit rêver. [–SUITE–]

Si vous avez oublié Blacklight: Tango Down et son speech, petite piqûre de rappel : comme signalé précédemment, il s’agit du nouveau FPS de Zombie Studios (les vieux Spec Ops, la première version de Rogue Warrior, Shadow Ops et un paquet de FPS budget). Le jeu contiendra une petite campagne solo jouable à 4 ainsi qu’un mode multijoueurs qui proposera des « trillions » (cf. la news du 12 mai) de combinaisons pour la personnalisation des armes, des affrontements à 16 joueurs sur 12 cartes différentes et 7 modes de jeu. Blacklight utilise l’Unreal Engine 3 et sera vendu 15€ sur le XBLA, PSN et PC.

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La version pré-bêta à laquelle nous avons joué permettait d’essayer trois maps et deux modes de jeux du multijoueurs. Le premier d’entre eux était un TDM classique (avec respawn instantané) tandis que le second consistait à capturer des objectifs en accomplissant un mini-jeux aux allures de Simon Says. Les maps, quant à elles, étaient toutes les trois de petite taille et proposaient des ambiances sombres et futuristes (le jeu se déroule 25 ans dans le futur). En parlant d’ambiance, l’aspect graphique rappelle les tous débuts de l’Unreal Engine 3 : les textures sont pauvres en détails, les éclairages foireux et la palette de couleurs fidèle à la réputation du moteur d’Epic. Si vous vous souvenez de ce à quoi ressemblait Blacksite : Area 51 (2007), vous voyez de quoi je veux parler.

A ce stade du développement, les armes sont très puissantes et il suffit de quelques balles pour réaliser un frag. La visée est précise et la vitesse des déplacements change en fonction de l’arme que le joueur tient entre les mains. Il est possible de s’accroupir et de sprinter mais pas de s’allonger ou de leaner. Enfin, les animations sont plutôt bonnes et l’ambiance sonore est correcte. Bref, ça casse pas du bois, mais c’est pas mal.

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Histoire d’apporter un peu d’originalité à un gameplay similaire mais néanmoins plus pauvre que celui du mode hardcore de Call of Duty 4, les développeurs ont osé un drôle de truc : implanter un wallhack qui, comme son nom l’indique, permet de voir les ennemis à travers les murs. Lorsque ce cheat est activé, les ennemis apparaissent très distinctement sur l’écran du joueur pendant quelques secondes. En contrepartie, il est impossible d’utiliser son arme pendant que le wallhack est activé, et celui-ci demande quelques secondes de rechargement avant d’être à nouveau disponible. Avec une feature pareille et suffisamment de skill, il est tout à fait possible de finir les rounds avec un score de cheater. On imagine que cela permet aux noobs de 12 ans de rendre l’expérience de jeu plus simple et gratifiante. En revanche, pour ceux qui ont déjà passé plusieurs centaines d’heures sur un FPS multi, que ce soit sur PC ou console, les rounds seront sans saveurs et l’ennui risque de faire surface après seulement quelques heures.

Pour finir sur une pointe d’optimisme, sachez que Blacklight utilisera l’ignoble interface du Games For Windows Live et que vous risquez de bien en chier pour jouer avec vos potes.

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On ne peut pas dire que Blacklight soit un mauvais jeu, mais on ne voit pas non plus pourquoi on aurait envie d’y jouer : même à bas prix, il s’agit d’un FPS trop classique, avec un feeling moins nerveux et agréable qu’un Call of Duty. En plus, il est à deux doigts d’être moche. Non, vraiment, on se demande bien ce qui peut motiver les gars de Zombie Studios à développer un jeu pareil, et vous à l’acheter.
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D’autres previews pour la route : Gameblog, Worthplaying, IncGamer et Zeden.

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