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Shua et moi avons joué à FEAR 3 durant une bonne heure, en solo, en coop, sur X360, au gamepad, youpi ! Verdict : le jeu n’a plus qu’un lointain rapport avec les deux premiers épisodes. FEAR 3 est un FPS console très classique, dans la lignée de ce que la plupart des développeurs font actuellement :[–SUITE–]

Que vous soyez dans un village, sur des rails ou au milieu de l’autoroute, dans tous les cas les niveaux ne sont que des enchaînements de couloirs. Bien que les cartes soient parfaitement linéaires, il suffit de passer à côté d’un passage pour se perdre. C’était déjà un peu le cas dans FEAR 1 et 2 et ça ne s’est pas arrangé, au contraire. Mais ce n’est pas le principal problème du jeu.

FEAR 1, et dans une moindre mesure FEAR 2, jouaient beaucoup sur le rythme pour créer une ambiance oppressante : il n’était pas rare d’errer durant de longues minutes dans des endroits déserts, hanté par des visions, seul, confronté à un danger invisible, impuissant au point d’espérer voir surgir des ennemis pour pouvoir enfin répliquer. Il y avait des temps morts, du stress, des temps forts, bref, il y avait du rythme. FEAR 3 passe complètement à côté de cet aspect et ne propose qu’une suite de combats tous plus ou moins identiques et pas franchement intéressants, la faute à une IA qui n’a plus rien d’exceptionnel.

Rappelons en effet que cet épisode se base sur un tout nouveau moteur proposant une nouvelle IA et de nouveaux graphismes. Ces derniers sont très moyens : le jeu se déroule essentiellement de nuit, mais bien qu’il fasse sombre, on y voit toujours parfaitement et la palette de couleurs est bien trop flashy. De plus, le moteur tourne à 30FPS quand tout va bien et affiche des textures pas très fines souffrant d’aliasing.

Pour terminer notre session, nous avons essayé le mode coopératif. Shua dirigeait Fettel et avait l’impression de faire de la figuration, sans doute parce qu’il n’a jamais compris comment contrôler les ennemis et qu’il devait donc se contenter d’envoyer des espèces de boules d’énergie pendant que je massacrais tout le monde au canon de 20mm dans mon exosquelette.

Au final, FEAR 3 est un FPS console tout ce qu’il y a de plus banal. Les armes sont sympathiques, il est possible de piloter deux mechas (un gros balaise et un autre de taille humaine), on peut ralentir le temps, mais à part ça il n’y a vraiment rien d’excitant.

Pour finir sur une note optimiste, disons que d’une certaine façon ce FEAR reste dans la lignée de la série : le 2ème épisode était moins bon que le premier. Le 3ème sera moins bon que le second.

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