Alan Wilson, le patron de Tripwire Interactive, rédige un long billet sur Gamasutra expliquant pourquoi son studio a décidé de sortir du DLC utile gratuit, du DLC inutile payant et pourquoi ils ont intégré de la pub dans Killing Floor.

En résumé : parce qu’il faut bien manger.

En moins résumé : Tripwire, qui est un développeur indépendant et auto-financé, a décidé dès le début de ne pas faire payer le DLC « utile », celui qui offre du contenu supplémentaire et qui demande le plus de travail. Ils ne veulent pas scinder la communauté en deux à chaque sortie de DLC. Pourtant, ce type de pack demande du travail : le dernier patch a ainsi occupé douze personnes pendant trois mois. Selon Alan Wilson, cela correspond à un peu moins de 360 000 dollars de charges (tous les chiffres sont arrondis par Wilson, pour simplifier et ne pas rompre de contrat de confidentialité).

En sortant des costumes totalement inutiles (et qui demandent peu de travail) à 2$, Tripwire fait le pari que les joueurs l’achèteront. Pas tous, mais certains. Tout en sachant que ça ne suffira pas, loin de là, à rembourser le développement du patch gratuit. Dès lors, deux autres solutions : profiter du patch pour booster les ventes sur Steam (avec une promo) et en magasins, et intégrer de la publicité dans le jeu.

Tripwire a choisi de faire les deux, en essayant d’intégrer la publicité de la manière la moins intrusive possible. Ils précisent aussi que les promos Steam, si elles amènent toujours une bonne réputation, ne rapportent pas toujours de l’argent : les dernières promos concernant Red Orchestra semblent ne pas avoir eu l’effet financier escompté par Tripwire, par exemple.

Tripwire espère malgré tout que cette bonne réputation, acquise également avec ses DLC gratuits, permettra de meilleures ventes sur son prochain jeu (Red Orchestra 2).

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