OK, c’est sombre, mais faites un effort

Gearbox, c’est Opposing Force (cool), James Bond 007 Nightfire (beurk) ou encore Brothers in Arms (bof). Bien que nous ne leur fassions pas vraiment confiance, il faut admettre que leur présentation de Borderlands à de quoi susciter notre intérêt.

Le pitch : vous débarquez sur une planète avec la ferme intention d’éradiquer tous les monstres et de leur piquer leur trésor en pillant le mystérieux « Vault ».

Borderlands ressemble en tout point à un hack’n slash en vue subjective. Autrement dit : c’est Diablo en FPS avec des flingues à la place des épées. Contrairement à Hellgate, Borderlands propose des combats où il faut se mettre à couvert, viser et balancer des grenades comme dans un vrai FPS. Les ennemis ont l’air parfaitement stupide, mais ça ne semble pas trop nuire au gameplay qui consiste à incarner un héros vraiment très balaise avec des munitions infinies capable de massacrer douze aliens à la minute.

La progression de votre personnage occupera une place très importante dans le jeu, peut-être même la plus importante. Vous passerez votre temps à butter des types pour gagner des XP, monter de niveau et ramasser du butin. Le système d’expérience se base sur des compétences, des spécialisations et des implants cybernétiques qu’il est possible de configurer à l’aide de stations disséminées un peu partout, même dans les grottes peuplées de monstres. Vous pourrez par exemple diminuer votre vitesse pour recharger un shotgun, augmenter la distance de vos sauts, etc.

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Les monstres et le butin sont positionnés de façon semi-aléatoire. Le jeu génère les armes à la volée en mélangeant plusieurs paramètres : longueur du canon, cadence de tir, portée, etc. Il y a actuellement 653.000 combinaisons différentes, mais ne vous attendez pas à un miracle. Par exemple, vous aurez droit au fusil de sniper électrique, au fusil de sniper empoisonné, au fusil de sniper enflammé, au fusil de sniper de glace, au fusil de sniper explosif, au fusil de sniper belge, etc. Les « quelques » armes qu’on voit dans la présentation sont tout de même sympathiques : elles ont de la patate, elles sonnent comme il faut et elles arrachent la tête des ennemis de façon fort satisfaisante.

Gearbox prétend avoir créé un vaste univers totalement ouvert que vous pourrez visiter à pied ou en véhicule durant des heures. Si vaste que même la version X360 nécessitera un disque dur (si Microsoft le permet). Le jeu peut aussi bien se jouer en solo qu’en coop jusqu’à quatre. Tout comme dans un Diablo, votre personnage niveau 12 pourra rejoindre la partie de vos copains qui viennent de débuter.

Borderlands devrait sortir fin 2008 et sera sans doute repoussé une demi-douzaine de fois. C’est encore trop tôt pour s’exciter, mais le jeu s’annonce tout de même beaucoup plus chouette que Hellgate London.

Sources : Shacknews, 1UP, Gamespot, IGN.

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