L’E3 a été l’occasion des premières présentations de Condemned 2 par Sega et Monolith. Toujours aucune vidéo, mais des impressions chez FiringSquad, Kotaku et GameKult. Ce dernier raconte la violence du jeu :

Des coups spéciaux permettront de retourner l’attaque d’un ennemi contre lui, en lui brisant gentiment le bras grâce à un QTE, pour ensuite le matraquer alors qu’il essaie de replacer son membre disloqué.

Un système de finishing moves permet de ramasser un ennemi mourant pour s’en servir de bouclier humain, lui briser la nuque, ou encore l’exécuter en utilisant l’environnement: éjection dans une poubelle, écrasage de tête dans une télé, séance d’UV au lance-flammes…

C’est de bon goût. Selon FiringSquad, Monolith a d’ores et déjà retiré certaines scènes pour éviter que Condemned 2 ne subisse le sort de Manhunt 2. Monolith fait toutefois remarquer que l’on joue ici contre des zombis, et pas contre des humains normaux. Ce serait donc moins choquant.

Le gros morceau du jour est toutefois à trouver dans l’interview réalisée par Gamersyde de Constantine Hantzopoulos, producer du jeu chez Sega. Il réalise un vrai petit post-mortem de Condemned : trop linéaire, avec des features retirées pour sortir au lancement de la Xbox 360.

Condemned 2 rendra donc optionnelle la plupart des séquences d’investigation, et se concentrera sur la baston, avec un système de combat revu (et, donc, violent). En plus de l’aventure traditionnelle, Monolith a également intégré le Clodo Fight Club : une arène où vous pouvez affronter à mort tous les opposants déjà rencontrés dans le jeu. Le but est de rester en vie le plus longtemps possible.

Dernier point, peut-être le plus essentiel : Constantine Hantzopoulos a précisé que le héros de Condemned 2 était alcoolique. Et que ça aurait une incidence sur le gameplay.

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