Parabellum : nos impressions

Acony, le développeur allemand de Parabellum, frime beaucoup avec son jeu, l’affublant de toutes sortes de superlatifs et lui attribuant la paternité d’innovations déjà vieilles. Et tout ça alors qu’il s’agit de leur premier jeu. Etait-ce bien la peine de faire tout ce foin ?

De ce qu’on en a vu à l’E3, dans les faits, Parabellum est un FPS militaro-réaliste multijoueur à base d’Unreal Engine 3, pas spécialement ultra original. L’idée de base : vous faire jouer une campagne multijoueur dans New York (des terros ont posé une bombe nucléaire, aux Contre-Terroristes de la trouver et de la désamorcer). Pour trouver la bombe, les CT doivent gagner map après map jusqu’à trouver celle contenant la bombe, et là il faudra la désamorcer. Si les CT gagnent une map, on passe à la map suivante (un autre quartier de New York), avec un choix parmi 3 ou 4 maps ; si les terros gagnent la map, on rejoue la même (car eh, leur but est d’empêcher les CT d’avancer, après tout).

[–SUITE–]Parabellum est développé avec la scène e-sport en tête, et Acony compte notamment faire bêta-tester le jeu par des teams de progameurs. Il faut donc s’attendre à un Counter-Strike plus urbain et moins moche, avec plus d’interactions physiques (comprendre qu’il y a beaucoup de trucs à faire exploser). Ce n’est toutefois tout de même pas la panacée graphiquement, malgré l’Unreal Engine 3.

Les quelques combats que l’on a pu voir étaient contre des bots stupides et manquaient donc un peu d’intensité, mais ils devraient ressembler à du CS. A noter que le jeu gère déjà les ricochets et la pénétration des balles. A noter aussi que le jeu est pour l’instant purement multi, même si Acony envisage un solo avec des bots (au rayon des vagues promesses, il y a aussi du coop).

Sortie fin 2007 sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3, mais on ne l’attend pas plus que ça.