Dans une longue interview sans question (mais si, mais si), Marc Laidlaw et Doug Lombardi (le premier en tant que scénariste du jeu, le second en tant qu’attaché de presse et chaperon du premier) reviennent sur Half-Life 2, son histoire, sa vie, son œuvre. Ca donne un article sans suite logique, mais pas inintéressant : on apprend ainsi que Ravenholm, cette vieille blague, était à l’origine un niveau prévu pour plus tard dans le jeu, ce qui aurait réduit l’utilisation du Gravity Gun (VALVe craignait apparemment qu’on se moque d’eux à cause de ça). Ca explique peut-être pourquoi il est si mal introduit dans le jeu.

Le plus surprenant dans tout ça, c’est que le scénariste ne comprenne pas du tout que des gens critiquent la fin ridicule d’Half-Life 2 :

I’m always surprised to hear that people found the ending sudden, since I thought from the opening scenes of the game we’d made it pretty clear where you were going to end up and who you were going to confront. It was the coolest ending we could dream up that seemed fitting to Gordon Freeman’s role in the universe. I don’t think a denouement would have added much to the game, and in fact would have closed some options that we’re glad (in Aftermath) to have left open.

En fait, il est un peu à côté de ses pompes. Ce n’est pas que la rapidité de la fin qui est problématique, c’est plutôt le côté je-m’en-foutiste qu’elle dégage.

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