Fin août, on vous rapportait la plainte du développeur Spark Unlimited (la bouse Call of Duty: Finest Hour) contre son ex-éditeur, Activision. Aujourd’hui, Activision contre-attaque violemment et accuse Spark de fraude, de rupture de contrat et de plein d’autres trucs pas sympas. Gamespot, qui a eu accès au dossier, raconte que la plainte d’Activision est accablante pour le développeur : Spark aurait exagéré ses capacités, a sous-estimé ses budgets, a été constamment en retard (et a au final produit une belle merde).

Le cœur de la plainte de Spark portait sur le fait que Call of Duty 2: Big Red One (pour consoles uniquement), actuellement en développement chez Treyarch et Gray Matter, semble utiliser des idées de Spark. Là encore, les documents fournis par Activision font mal au développeur : les idées proposées par Spark étaient assez ridicules pour un jeu qui se veut réaliste (l’une des idées du patron de Spark mettait le joueur dans la peau « d’un type avec un gros turban et tenant un grand couteau », woohoo).

Enfin, Activision accuse Spark d’avoir conservé des ordinateurs et du code source lui appartenant, et de réutiliser tout ça pour travailler sur d’autres projets avec un autre éditeur (Atari, en l’occurrence). Je sais pas pourquoi, mais j’ai comme dans l’idée que chez Spark, ils commencent à regarder les offres d’emploi. Juste au cas où.

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