DK Project : The Last City Of Heaven est un jeu français développé par des professionels pendant leur temps libre. L’héroïne évolue dans un univers cyberpunk où elle peut se balader librement à travers une grande ville tout comme dans GTA.
Maël Barthélemy, le chef de projet, nous signale que le jeu proposera une vue à la troisième personne et un mode FPS. Forcément, nous sommes allés lui poser quelques questions pour tenter d’en savoir plus…
[–SUITE–]D’après votre FAQ, DK Project est un pot-pourri de Deus Ex, GTA et Mafia. Il propose des implants, un système de faction, une vue TPS et FPS, des véhicules sur terre dans l’air et sur l’eau, une ville qu’on peut explorer librement, une trame non linéaire, un gameplay ouvert, la possibilité d’acheter des bâtiments et même d’en construire, la possibilité de créer un gang et il y aura aussi trois modes multijoueurs. Mais qu’en est-il du bullet-time et du gravity gun ?
Le bullet time est intégré, c’est un des vingt implants du jeu, quand au gravity gun il n’existera pas sous forme d’arme mais sous forme d’implant aussi. Il existe trois niveaux par implant que l’on trouve soit au marché, soit au marché noir ou lors de missions speciales. Le hacking et la realité virtuelle seront aussi integrés.
Oups, moi qui pensait qui pensait faire de l’humour. Le jeu que vous nous décrivez regroupe les features de 10 autres. Vous n’avez pas peur de vouloir trop en faire et de vous disperser ?
Non car nous avons une idée très précise du gameplay pour le rendre le plus cohérent possible et éviter d’intégrer trop de possibilités sans les maitriser. Nous n’approfondirons pas chaque partie mais nous voulons donner au joueur la possibilité de sentir une liberté et de ne pas être restreint à quelques interactions.
Pourquoi tous les développeurs choisissent-ils un nom à rallonge du type « Titre : Sous-titre » ?
En général c’est dans une hypothèse de suite pour faire une série, un peu comme GTA qui est le nom de la série et chaque jeu porte une dénomination précise. C’est un gage (ou non) de qualité pour l’utilisateur. C’est copié en partie sur le cinéma.
Sur votre site et dans les précédentes interviews auxquelles vous avez participées, vous vous décrivez comme une équipe de professionels travaillant sur un projet amateur pendant votre temps libre. Est-ce toujours le cas ?
Actuellement c’est toujours le cas, la seule différence c’est que nous travaillons dans l’objectif de passer prochainement en studio, c’est pour cela que nous développons un teaser ainsi qu’une démo technologique. Nous consacrons entre trois à six heures par soir. On travaille la journée pour nos societés respectives et developpons DK Project le soir jusqu’a 2h voir 4h du matin.
Quel est le lien entre DK Project et la société Desgraff dont vous parlez sur votre site ?
Desgraff est une societé canadienne qui a supporté le projet et l’a fait connaitre au Canada. Nous aurions du intégrer cette societé pour développer DK Project mais des problèmes sont survenus de leur coté et nous préférons faire route à part.
Avez-vous joué à Boiling Point ? Si oui, qu’en pensez-vous ?
Oui je l’ai testé, la liberté est impressionnate cela dit le jeu est buggé. L’idée est bonne mais la realisation gache l’ensemble.
Sera t-il possible de customiser son personnage ? De faire augmenter ses stats ?
Il n’y a pas vraiment de caractéristiques mais des implants géreront la course, le saut, la vitesse, etc. Donc cela revient un peu au même. 20 paramètres gérerons l’heroïne, le joueur sera libre ou non de les ajouter.
Pourquoi avez-vous choisi de ne pas montrer le string de l’héroïne sur les artworks ?
Nina est une etudiante à la base et même si elle peut pencher du coté bien ou mal en fonction de ses actions notre but n’est pas de la présenter tout de suite en string. Cela dit, Nina en maillot de bain deux pièces est très sexy 🙂
Qu’en est-il de la démo qui était prévue pour le mois d’octobre ?
La démo a été repoussée car nous travaillons en priorité sur le trailer pour convaincre les investisseurs. Nous développons les deux en parallèle.
Le moteur a-t-il évolué depuis la création de la vidéo disponible sur votre site ?
Oui, voici deux nouvelles video (#1 et #2), tous les effets n’y sont pas appliqués.
Que pensez-vous des systèmes de vente online comme Steam et de la distribution de jeux sous forme d’épisodes ?
Cela permet de s’affranchir des éditeurs ou des systèmes de distribution et de gagner la quasi totalité des 54 euros, cela dit il faut une bonne campagne de pub et ça oblige les joueurs a posséder internet. Il faut voir si au niveau du rapport et des coûts de la distribution classique on est gagnant ou non.
Quelle est la moyenne d’age de l’équipe ?
27 ans.
Que pensez-vous des jeux vidéo qui sortent actuellement ?
Peut-être un manque d’imagination meme si The Movies nous montre le contraire, il faudrait peut être lâcher un peu la seconde guerre mondiale. Et on préfere se concentrer sur les graphismes et non sur le gameplay ce qui est peut être dommage pour le joueur.
En quoi DK Project sera plus imaginatif ? Les features que vous nous décrivez semblent tirées de jeux existants et l’univers Cyberpunk date des années 80.
Notre jeu tente de regrouper d’une part le meilleur de ce qui se fait actuellement mais aussi d’inventer au niveau du gameplay. Je suis malheureusement dans l’impossibilité de decrire certaines innovations fondamentales même si je sais ce que l’on peut penser de ce genre de réaction. Mais nous comptons innover d’une part grâce à quatre mods multijoueurs et aussi dans une liberté exceptionnelle. Le joueur doit se sentir dans une vraie ville, les enfants vont en cours, on peut voir les gens rentrer chez eux le soir, préparer à manger, notre but est de rendre le gameplay simple et de permettre au joueur de reconfigurer lui même le positionnement des armes dans la barre s’il le desire. Exemple de liberté, le joueur peut prendre un taxi et sélectionner le point où aller (il peut aussi demander de suivre un véhicule ou des points de passages intermédiaires). Arrivé a destination, il est libre de payer le taxi ou non, mais il risque une poursuite par la police et un niveau du personnage qui va sombrer du côté criminel. Chaque personne dans la rue a un status et réagira différemment en fonction de ce dernier. Vous pourrez d’ailleurs parler à n’importe qui dans la rue. Les implants permettent quant à eux de finir une mission de plusieurs manières et tout au long du jeux le joueur sentira la montée en puissance du jeu.
En espérant avoir pu un peu repondre à votre question, à savoir que c’est un mélange entre notre epoque et le cyberbunk et que cela permet par exemple grâce au bloc poigné de l’heroïne de prendre le contrôle d’un véhicule à distance tout en continuant de courir à pied.
Conclusion absconse qui résume bien l’ensemble projet.
