Electronic Arts, le bien-aimé plus gros éditeur mondial et pourvoyeur chaque année de jeux originaux et bien conçus tels que Fifa 2005, NBA 2005, Sims 2005 ou encore Medal of Honor: Bubblegum Assault, serait paraît-il le premier et plus gros exploiteur du jeu vidéo. Nous parlons au conditionnel, car il va de soi que pareilles accusations ne peuvent venir que de dangereux gauchistes.

Jugez plutôt : d’après la femme d’un développeur de chez EA Games, on travaillerait là bas jusqu’à 80 heures par semaine. Rien que de très normal, me direz-vous, car vous savez que sur la fin du développement et avec les deadlines qui se rapprochent, tout le monde reste travailler plus longtemps. Oui mais là, le génie d’Electronic Arts, c’est de faire travailler tout le monde à ce rythme durant presque toute la production du jeu, et pas seulement à la fin ! Saluons les génies du patronat libéral qui dirigent cette grande entreprise.

Un autre des développeurs d’Electronic Arts raconte lui comment il a été viré (après la fin du développement de son projet) pour avoir refusé de faire ses 80 heures par semaine. Il se plaint que ces heures supplémentaires ne seraient pas payées. La belle affaire ! Il n’a qu’à aller bosser chez ces fainéants de 3D Realms, tiens.

Chez Gamespot, on nous signale qu’une plainte a été déposée contre Electronic Arts par un employé réclamant le paiement des heures supplémentaires. Cela suffira-t-il pour mettre fin au formidable business plan d’exploitation imaginé par les pontes d’EA ? On en doute un peu.

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