Vu chez slashdot : d’après la traduction de Star & Strips, un papier publié par un journal dirigé par le gouvernement de Corée du Nord accuse Ubisoft de prôner l’agressivité et l’impérialisme américains :

« A travers la propagande, les divertissements et le cinéma, les américains ont montré au monde entier la haine qu’ils nourrissent envers nous. Aujourd’hui, peut-être n’est-ce qu’un simple jeu, mais la guerre ne sera pas un jeu pour eux dans l’avenir. Pendant la guerre, ils devront faire face à une misérable défaite et à un charnier morbide. »

Le scénario se base sur quelques faits réels mais bascule vite dans la fiction : la Corée du Nord souffre de famine et un général détourne l’aide extérieur pour renforcer son pouvoir militaire. En réponse, la Chine cesse de leur vendre des armes, les Coréens s’allient à la Russie, le général fait un coup d’état, accuse la Chine d’être la cause de la famine et se lance dans une vaste invasion (?!). C’est à ce moment que débute le jeu : en tant que membre des Ghosts, vous êtes envoyé en mission pour mettre fin au régime tyrannique du général Nord Coréen.

Christian Allen, l’un des concepteurs du jeu, explique que les Ghosts sont constitués de forces venant de tous les pays et que leur objectif dans le jeu n’est pas de nuire au pays mais de le sauver de son dictateur. Non, il n’a PAS dit pas « comme en Irak ».

Ubisoft devrait considérer que toute cette histoire est un signe divin leur indiquant qu’il est mal de trahir l’esprit d’un bon jeu comme Ghostrecon pour en faire un stupide shooter destiné aux handicapés du gamepad.

Article précédentDu solo de Tribes: Vengeance
Article suivantDes détails sur le prochain patch de Battlefield Vietnam