Pour une meilleure harmonisation des rapports homme / femme / zombie au XXIe siècle. La France a peur, Gordon Freeman aussi. Les observateurs internationaux ont annoncé hier une spectaculaire chute de la natalité pour 2005. Après les gothiques, les jeux de rôle et l’existence de Geneviève de Fontenay, les FPS sont dans la ligne de mire des médias. Les simulateurs de meurtre sont en effet accusés de créer des modes vestimentaires tue-l’amour, d’accaparer l’énergie des jeunes mâles, et même de creuser un fossé d’intérêt entre les sexes. Certains vont jusqu’à prétendre que les FPS gonfleraient les filles. Pourtant rien n’est fatalité, tout est pédagogie. Démonstration.[–SUITE–]

Les FPS font maigrir

Les FPS font maigrir, je m'y mets !Voici une bonne façon d’attirer l’attention des filles sur la joie des FPS. Comment ne pas être sensible à l’abnégation des joueurs, qui passent parfois des journées entières sans s’alimenter (rappelons que d’après l’OMS, la Kro n’est pas un aliment) ? L’absence de sommeil comblant le manque d’activité physique (l’esprit de sacrifice pousserait même certains gamers à faire leurs besoins dans des bassines en plastique), les risques médicaux sont limités à la décalcification et à la cécité progressive. En résumé, vous perdez du poids, mais plus dans les muscles et les os que dans le gras. Seule exception : le Livre des Records a homologué, sur un pratiquant de FPS, une première phalange de l’index droit large de 6 cm. Les aspects pratiques d’un tel membre, dans le cadre d’une vie de couple, n’ont malheureusement pas été développés par l’huissier.

Les FPS permettent de se calmer un bon coup

Chacun sait que la cruauté du monde moderne (ah, le sida, ah, le mensonge, ah, la mort) n’épargne pas les femmes. Or fraguer du barbare, c’est prouvé, permet aux demoiselles de retrouver leur fierté tout en évacuant les frustrations. Julie, 17 ans, Sarcelles : « Quand je suis devant Doom, je deviens une autre personne. Le seul truc qui manque c’est de pouvoir sodomiser les aliens, ça j’aimerais bien ». La pratique du FPS limiterait même les cas de violences conjugales sur geek (source : Freud, « Sang menstruel et sang virtuel – interactions et sublimations »). Rappelons que les principales violences sur geek consistent en : lâcher de souris (24%), destruction de sauvegarde (22%), planquage de Kro et/ou Coca (18%), décâblage (13%), cinéma (11%), lavage des vêtements (9%) et, dans les cas les plus extrêmes, lecture de livre sans images (3%).

Les FPS activent la production de spermatozoïdes.

Depuis la clôture de la chasse au karibou (environ 1560 avant notre ère) et l’interdiction du viol conjugal (1982 en France), le mâle de l’espèce humaine n’a que peu de moyens d’affirmer sa virilité. Chacun connaît les conséquences de ce drame : le nombre de spermatozoïdes par millilitre de sperme a été divisé par deux, voire trois, au cours des soixante dernières années. Or ces chiffres sont inversés pour les joueurs de FPS ! La pratique intensive de Half-Life favorise par exemple la fécondité à hauteur de 56%. Bien sûr, certains enfants naissent cul-de-jatte et hypertrophiés des bras. Mais on n’a rien sans rien. En outre, la confiance des gamers dans leur propre virilité les rend particulièrement doux et altruistes in real life. 96% d’entre eux font du bénévolat dans des associations d’utilité publique comme le « Club des Culbuteurs-Fragueurs de Connards de Gif-sur-Yvette » ou encore les « Tigres d’Argent Ultimes Qui Sont Meilleurs Que Toi A La Kalash ».

Les FPS garantissent la fidélité

Un sondage réalisé sur les copines de gamers (12 jeunes femmes représentatives des 17 copines de gamers recensées dans le monde) prouve qu’elles font confiance à leur conjoint. Parmi les témoignages retenus, citons Isabelle (22 ans, Mitaine-sur-Oise-sur-Poutre) : « Je sais bien qu’avec sa barbe de trois ans et ses crampes au coude, personne ne voudra de mon Cédric. Pis t’façon il sort jamais de sa chambre, alors bon, moi je voulais dire merci Doom. »

Les FPS favorisent la complicité dans le couple

Parmi les joueurs qui ont su entraîner leur conjointe dans leur passion, on note une augmentation de la fécondité (Marie, 27 ans, Paris-Milieu : « J’comprends pas, je voulais prendre ma pilule, mais y’a eu un alien et j’ai oublié. La partie a duré 454 heures. Et puis, y’avait une LAN le jour du rendez-vous avec mon gynéco. Au fait… fallait pas que je donne le biberon à Duke, il y a trois jours ? Ah oui c’est vrai il a douze ans maintenant. »). Seul bémol : 86% des gameuses se laisseraient pousser des poils sous les bras.

Tu penseras à prendre ta pilule chérie...

Conclusion

Meilleur couple, meilleur sperme, meilleure confiance, meilleur karma et meilleur poids : toutes les études invalident les prétendus dangers des FPS. Vingt enfants sont nés de pères gamers, et leur seule perturbation mentale consiste à appeler « chain gun » leur biberon et « BFG » leur mère. Faible contrepartie au magnifique boom de la natalité qui attendrait notre pays, si nous utilisions dès maintenant les gamers comme mâles reproducteurs – de préférence enchaînés en string à côté des pompes à essence et des bureaux de Poste. Et si les FPS sauvaient le monde ?
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