Avec un jour d’avance sur sa sortie officielle, DOOM 3 est d’ores et déjà disponible en vente libre dans certaines boutiques (nos lecteurs ont pu se le procurer dans les Fnac de Lille, des Champs-Élysées ou de La Défense, d’autres l’ont trouvé dans le Carrefour près de Caen) ou à la demande dans d’autres (votre serviteur a acheté son exemplaire au Micromania du centre commercial Italie2). Le jeu coûte 60 euros et est intégralement francisé.

En attendant un test complet (à venir… un jour), voici en exclusivité mondiale le test de la boîte du jeu.

Tout d’abord, une fois son étui de plastique transparent ôté, on a droit à une boîte en carton au format DVD, d’une épaisseur double DVD collector deluxe édition. Le carton est de bonne qualité blanc à l’intérieur, plastifié à l’exterieur. Un relief a été imprimé au carton pour souligner les caractères du titre du jeu. En passant mes doigts graciles sur ce relief, je sens comme un frisson de jouissance sexuelle qui s’empare de moi.

Ensuite, en ouvrant cette boîte cartonnée manufacturée par les machines du XXIe siècle, je découvre une surprise : une deuxième boîte ! Visiblement adepte des poupées russes démoniaques, Activision a adopté ce principe pour une raison qui nous échappe. Tenteraient-ils de faire croire à l’acheteur crédule que le jeu a une belle boîte cartonnée alors qu’il n’a qu’un gros double boîtier DVD (comme celui de XIII) ? Je n’arrive pas à le croire, malgré mes sens en alerte et mes méninges carburant à toute blinde. L’ouverture de la boîte révèlera trois CD et un manuel bizarrement imbriqués, ainsi qu’une keymap au dos bizarrement traduit (un jeu d’horreur terrifiant ? oh oh). Il y a aussi une carte postale pour Activision.

Le manuel n’est lui non pas pas exempt de monstruosités : ainsi, cette phrase évoquant la sortie de DOOM en « partagiciel ». Ou encore cette page de publicité pour le qui ne livre pourtant pas en Europe.

En résumé, cette boîte est un peu décevante. Au premier abord, elle impressionne et donne une furieuse envie d’éjaculer et de la recouvrir de foutre, puis la désillusion grandit au fur et à mesure que l’on en découvre les subtilités les plus profondes. Cependant, comme ce n’est qu’une boîte et qu’en plus c’est celle de DOOM 3, je lui accorde généreusement la note de 105%.

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