GameDaily a publié une interview avec Gabe Newell autrement plus originale que la floppée disponible sur les sites « traditionnels ». Ils se sont d’avantage intéressés à la stratégie adoptée par Valve tout au long du developpement ainsi que celle à venir plutôt qu’au jeu en lui-même. Il n’y a en effet pas qu’avec le Source Engine que Valve innove, c’est aussi le developpement global du jeu et tout ce qui l’entoure qui viennent bousculer les habitudes, aussi bien des developpeurs que des joueurs.
Les gars de GameDaily furent ainsi agréablement surpris par l’attitude plutôt humaine de Gabe Newell qui, loin des classiques langues de bois commerciales du « milieu » ou de l’ego d’un John Carmack, ne cache pas son trac.

One might think that the head of a development company with one of the top games of all time under its belt (and by all early indications, another on the way) would have a little more chutzpah. Still, for lack of a better word, Newell’s projected under-confidence is relatively charming, especially in an industry filled with plenty of folks who tend to find themselves on the other side of that line.

Leur stratégie marketing, intégralement orchestrée par Doug Lombardi, fut l’autre grande surprise dans l’industrie des jeux-vidéo. Valve a réussi à s’isoler au maximum des soucis externes, principalement en s’auto-finançant, ce qui a permis d’éviter beaucoup de choses quand un éditeur comme Vivendi Universal Games change quatre fois d’administration pendant le developpement.

With Half-Life 2, Valve chose to avoid the old « announce it two years ago and milk it forever » (editors note: my term, not Newell’s) type of debut because, according to Newell, « Well, we’ve gone down that road a couple of times, and it’s just too painful for everyone involved. Gamers don’t like it, it’s hard to keep the press engaged, retailers get annoyed, and so on. »

Concernant le jeu en lui-même, tout a déjà à peu près été dit ailleurs, ils mettent le paquet sur l’immersion dans la campagne solo (bla bla etc.).
On apprend que le nom « Source engine » est venu par hasard à force de l’utiliser comme nom officieux. Ils abordent aussi la question des licenses de leur moteur, Gabe Newell pense qu’il existe une catégorie intermediaire de developpeurs, entre le moddeur amateur et le professionel qui travaille à EA ou Activision, et il sera sans doute question de proposer des licences Source spécialement adaptées à ces derniers (c’est à dire à un prix abordable).
En ce qui concerne Counter-Strike 2, c’est toujours le blackout. L’interview intégrale ici.

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