mini 2003 04
Trois litres au cent

Test réalisé par James du clan GIGN.

Après avoir résisté des années grâce à une communauté de passionnés et des extensions de qualité, la série Tom Clancy R6 se voit mise au goût du jour avec l’arrivée du nouvel épisode, le bien nommé : Rainbow six 3 : Raven Shield. [–SUITE–]Premières impressions

Dès le lancement du jeu, on est un peu étonné par la sobriété des menus : clairs, sans fioriture, dans le style qui colle au jeu finalement. Vous retrouverez les menus habituels de tous FPS : campagne, missions, multijoueur, etc. Seul point faible, les options vidéo sont un peu shorts car vu la gourmandise du moteur graphique Unreal Engine, les options auraient pu proposer plus de réglages afin de mieux s’adapter à chaque config. En effet, pour faire tourner le jeu avec des détails élevés il faut une config de nantis : comptez au moins un processeur à 2GHz et une très bonne carte vidéo d’où la nécessité de mettre les mains dans le cambouis (fichiers .ini) pour mieux dompter la bête.

Chose étrange, certaines config raisonnables arrivent à faire tourner le jeu tranquillement tandis que des PC autrement plus puissants (P4 2.5, 512DDR , GF4) ont des difficultés à franchir les 30 Fps. De plus, on a parfois l’impression que les changements de résolution ou de détails n’influent pas sur le framerate (commande fps dans la console). A titre de comparaison, UT2003 ou America’s Army sont plus fluides.

Pour le reste tout est net et précis, comme votre Job.

mini 2003 04 09 Le bon plan
Le bon plan

C’est moi le CHIEF !!

Justement, parlons en de votre travail. En temps que membre d’élite de l’équipe Rainbow Six, vous aurez à planifier les missions puis à mener votre ou vos équipes sur le terrain. La phase de préparation permettra aux plus pointilleux de peaufiner leurs infiltrations en choisissant précisement les deplacements , les points d’attente et les actions à réaliser. Tout cela se fait plutot facilement sur une carte en 2D avec des petites icônes colorées indiquant les actions choisies.

A certains endroits, vous pourrez même afficher sur la carte l’image de la localisation ou en obtenir une vue 3D. Si l’interface de construction du planing est bien réalisée cela ne veut pas dire que vous aurez bouclé la planification en 5min, loin de là. Il faudra souvent revenir faire des modifications sur votre plan après plusieurs tentatives. Remarquez que certaines missions se passent relativement bien avec les plans de route par défaut, alors que d’autres nécessitent vraiment à être remaniés : passages trop prés des terros, détours inutiles, etc. Les plus pressés choisiront de charger une mission toute faite et de partir au combat, mais pas tout nus.

Shopping de Rainbow

En tant que membres d’une unité d’élite vous bénéficiez d’un armement de choix :

  • Pistolets en tout genre
  • Submachine guns : MP5, P90, etc.
  • Fusils d’assaut : M4, FAMAS, AUG, G36, etc.
  • Fusils à pompe : SPAS12, etc.
  • Mitrailleuses : RPD, etc.
  • Et fusils de sniper : AWP, PSG1, DRAGUNOV, etc.
mini 2003 04 09 Avec ma vision thermique je te ni...
Avec ma vision thermique je te ni…

Vous pourrez aussi choisir le type de balles utilisées : FMJ (Full metal Jacket) ou JHP (Jacketed Hollow Point). La nouveauté c’est que vous pourrez customiser votre arme. Attention, je ne parle pas de la couleur de la crosse, mais de réelles améliorations. Vous pouvez ajouter une lunette de visée avec un zoom de 1,5 à 3,5x, mettre un silencieux ou encore rajouter un chargeur haute capacité. Les fusils de sniper se verront même ajouter un accessoire de détection thermique permettant de voir au travers de certaines structures. Attention vous ne sortirez pas de l’armurerie avec une arme à la James Bond et vos choix auront leur importance dans le succés de votre mission.

Maintenant quels costumes choisir ? Vous avez un vaste choix de coloris et de protections, de la combinaison de reconnaissance rapide et silencieuse à celle lourdement blindée et diminuant votre vitesse de déplacement.

mini 2003 04 09 fleurs
La mode des chemises
à fleurs

Mais que vois-je ? Vous avez encore de la place ! Vous pouvez emporter deux accessoires de plus : des grenades (frag, flash, smoke, lacrymo), des mines ou/et des objets plus passifs comme des kits de crochetage ou de desarmoçage, un masque à gaz ou encore des detecteurs/brouilleurs cardiaques.

Un détail graphique appréciable : vous pouvez voir les grenades de vos coéquipiers pendrent à leur ceinture, vous permettant ainsi d’identifier rapidement l’équipement qu’ils ont à leur disposition. Les effets sur la vue à la première personne sont assez sympas également : votre vision sera troublée si vous êtes victime de lacrymo, si vous vous faites toucher ou même si vous regardez à travers le masque à gaz.

Et moi alors ?

En plus de tout ce matériel, vous choisirez votre personnage. On ne rigole pas ici, se sont les vrais gars inspirés des romans de Tom Clancy. Que la gente féminine se rassure il y a des filles aussi. Le choix n’est pas uniquement esthétique mais tactique car les personnages sont classés par spécialité et toutes les caractéristiques y attenant : Assault, Recon, Sniper, Demolition, Electronic.

Un spécialiste en électronique vous désamorcera plus vite des verrouillages électroniques (ha bon ?), le pro de la démolition sera capable de jongler bien mieux que les autres avec les pains de C4 et ainsi de suite.

De plus, vos personnages gagneront en expérience au fur et à mesure du jeu d’ou l’intérêt de finir les missions en minimisant les pertes humaines, car on risque également d’être un peu à court d’effectif à la fin de la campagne.

Alors ça commence quand ?

Comme vous pouvez le voir, le jeu demande un peu de préparation, mais après quelques essais vous vous jouerez facilement de toutes ces options. Après la séance d’entraînement que je vous conseille de suivre, j’ai choisi de commander une Team et d’envoyer une autre par le côté opposé.

Première impression in-game : Ho ! c’est bôo c’est quoi ?

mini 2003 04 09 Au soleil...
Au soleil…

L’ambiance graphique est bien rendue, les textures sont justes. Certains trouveront les maps de jour un peut trop colorées ou le graphisme pas assez pointu mais c’est une question de goût. Les maps regorgent de détails et d’angles morts qui mettront vos capacités d’unité d’élite à rude épreuve. Mais attention, nous ne sommes pas en présence de la débauche d’effets graphiques d’un Splinter Cell. C’est beau mais sans plus et on est bien loin des effets de lumières que l’équipe de Splinter a réalisés.

Vos équipiers sont des nerveux de la gachette et vous voleront souvent la vedette mais heureusement, vous pouvez leurs indiquer 3 types de comportements ou règles d’engagement :

  • assaut : attaquer tous les ennemis
  • infiltration : seuls ceux équipés de silencieux attaquent
  • reconnaissance : ne tirer qu’en cas d’agression

De plus, vous pouvez également leur indiquer de vous attendre puis plus tard de vous rejoindre. Et là c’est nettement mieux : vous aurez vraiment l’impression de commander Votre team. Je dis Votre team, car sur la 2ème vous n’avez pas beaucoup d’influence. Elle suit son plan d’action, vous informe de ses rencontres et de ses pertes mais ne peut être pilotée aussi aisément que votre équipe. A part les arrêter dans leur progression et donner le GO sur les points ZULU (points de synchronisation des équipes) vous n’aurez pas d’influence sur elle.

Par contre vous pouvez prendre la place de n’importe quel membre de toutes les équipes, dans ce cas l’ordinateur prend le relais pour commander les autres membres du Rainbow 6.

Oui CHIEFFFF !!!

L’interface d’ordre direct est de 2 styles. En pressant une touche et en pointant une porte (par exemple) vous verrez apparaître un menu rouge donnant accès aux différents ordres : ouvrir la porte, envoyer une grenade, etc. Sur certains ordres, il y a même des sous menus permettant de choisir le type de grenade. Pratique mais pas des plus rapide ce qui n’est finalement pas très génant car vous progressez assez lentement et prudemment.

L’autre façon de commander ses hommes est d’utiliser l’icône d’action en bas de l’écran. Lorsqu’elle est blanche l’action est pour vous, si elle est grise, elle sera pour vos coéquipiers. Vous pouvez ainsi pointer une échelle, une porte ou un endroit et ils s’executent.

Malheureusement, vos coéquipiers ont beau être les rois de la gachette, ils manquent souvent de finesse. Ainsi, ils ont la fâcheuse manie de se mettre en plein cadre de la porte pour lancer leurs grenades et 8 fois sur 10 vous perdez un gars. Finalement vous déciderez de le faire vous-même ce qui est d’ailleurs conseillé dans le manuel du jeu selon les cas (page 24).

On progresse ?

Vos mouvements à travers la carte se font prudemment, chirurgicalement afin de ne pas vous faire surprendre, car des surprises vous en aurez grace à une IA bluffante. Le comportement des ennemis peut être détendu, méfiant ou agressif. Ils se replient, vous lancent des grenades et se sauvent. Il arrive même qu’ils se rendent et vous aurez alors l’immense joie de leurs passer les menottes.

Si les parties où il faut éliminer les Tangos sont assez classiques, la libération d’otages demande bien plus de doigté. Dans ce cas vous comprendrez mieux l’intérêt de l’arsenal qui vous est proposé et le silencieux devient obligatoire. Il faudra nettoyer avec précautions et SILENCIEUSEMENT chaque recoin car en cas d’alerte, un ou deux terros se chargeront de liquider vos précieux otages et la mission sera terminée. C’est le type de missions qui vous demandera des nerfs d’aciers et de la patience, mais quel bonheur de progresser à pas feutrés, de se pencher aux angles pour repérer le secteur, de progresser à plat ventre et finalement de ramener sain et sauf tout le monde. Mais contrairement à SWAT 3 ou on avait la possibilité de soumettre les plus réticents, dans Raven Shield vous serez obligé d’éliminer quasiment toute résistance. N’oubliez pas : vous étes l’unité de la dernière chance.

Un moment rare, très rare :
mini 2003 04 09 raremini 2003 04 09 Et avec les bracelets...

La prise en main des armes exigera de l’entraînement afin de bien gérer le recul et les mouvements du réticule. Chaque arme posséde ses avantages et ses inconvénients, à vous de trouver le bon compromis. N’oubliez pas que le droit à l’erreur est minime, la plupart du temps c’est une balle = un mort. On reste bien dans l’esprit de la série R6.

La gestion de la balistique avec les structures est fort minimaliste. Seules les portes et les fenêtres sont perforables par certains calibres mais une porte peut être percée ou réduite en poussière avec une charge ou une grenade.

En parlant de portes et de fenêtres, laissez moi vous toucher un mot sur une idée géniale : il est possible, grace à la molette de la souris, d’ouvrir progressivement une porte ou une fenêtre afin de ne pas trop s’exposer et d’inspecter progressivement ce qui se trouve derrière. Autre innovation, le Fluid Control : en appuyant sur une touche (CTRL) vous activer la posture fluide de votre personnage et vous avez alors la possibilité de vous pencher, vous relever ou vous abaisser de manière progressive. Idéal pour regarder par une fenêtre en se relevant doucement, ne laissant dépasser que la partie nécessaire de la tête. Il fallait y penser.

Une fois la campagne terminée, vous pourrez vous refaire les misions séparément en mode chasse aux terro, loup solitaire ou en multi.

Le multi ?

Pour jouer à Raven Shield en multiplayer vous êtes obligés de passer par le système d’Ubi. Cela demande donc la création d’un compte sur ubi.com et l’utilisation de l’interface qui va avec : soit le browser intégré au jeu qui ne se lancera qu’une fois loggé sur UBI, soit l’interface du site ubi.com. Cela ne serait pas trop gênant si nous n’avions pas à supporter une interface à la Gamespy d’une lourdeur incroyable, accumulant les problèmes de connections et de lancement du jeu. A quand le support All Seying Eyes ?!

De plus la version finale de Raven Shield se voit affublée d’un système de CD Key handicapant même les honnêtes joueurs. Effectivement, un énorme bug du système de contrôle des clés empêche les possesseurs de carte Ethernet et/ou de routeur de joindre un serveur (message :INVALID CD KEY). Heureusement, un patch devrait prochainement régler le problème (à l’heure vous vous lisez ces lignes, il est peut-être déjà disponible). Tout ceci est bien est dommage car question serveurs dédiés, Ubi a mis le paquet avec pas moins de 26 serveurs tournant à merveille. Dommage qu’ils n’aient pas créé les serveurs par type de jeu (DM, TDM, COOP?) mais avec un forum Ubi bien vivant les choses devraient s’améliorer.

Le meilleur du multi…

Avec les serveurs mis en place par Ubi, pas de problème pour se trouver une place sur le net. Les modes d’affrontement sont survie, survie en équipe, bombe, otage et pilote. Le mode survie est certainement le moins approprié pour Raven Shield : c’est le défouloir ou chacun exprimera ses talents de rusher fou. Une connaissance approfondie des map et surtout des points de respawn y est nécessaire.

Le mode survie en équipe est de la même veine mais commence à laisser entrevoir la nécessité du team play et c’est là que Raven Shield vous comblera. Suivez-bien les modes suivants :

Dans le mode bombe, une équipe doit faire exploser une bombe dans l’un des deux endroits prédéfinis tandis que l’autre équipe doit l’en empêcher ou désamorcer la bombe. A la différence des FPS, la bombe n’est pas transportée par un joueur mais se trouve sur place et il suffit de l’amorcer. Il y a donc 2 bombes en fait, et chaque joueur peut les amorcer. Imaginez donc le team play nécessaire pour empêcher les forcenés d’en face de faire exploser les colis. De plus le désamorçage d’une bonne bombe ne donne pas directement la victoire, il faut neutraliser toutes possibilités de réarmement. C’est le mode préféré des joueurs sur le net.

Le mode Otage est classique, une équipe séquestre les otages et l’autre doit les extraire vers 2 zones. Les points chauds sont souvent les mêmes et beaucoup préféreront garder leurs otages de près. Dans ce cas les interventions éclairs avec flash seront les plus efficaces.

Le mode Pilot est en fait une escorte de VIP vers 2 points d’extraction au choix. Le pilote n’a le droit de transporter qu’un pistolet, des grenades ou des détecteurs. Dans ce cas une équipe démontrera sa capacité à escorter un VIP et à préparer sa zone d’extraction. L’autre team jouera le chasseur. Ce sont je pense les parties les plus courtes sur Raven en multi.

Et la coop ?

Cerise sur le gateau : le mode co-op où le Teamplay est poussé au maximum. En difficulté élite il faudra minuter la moindre insertion en zone dangereuse. C’est ici qu’apparaît le principal défaut de l’interface de commandement. Les ordres vocaux prévus sont trop sommaires pour pouvoir gérer des coéquipiers humains. L’utilisation d’un chat vocal (Wilco, TS, Battlecom) devient quasiment indispensable. Ainsi équipé, le jeu devient un vrai régal. Sachant qu’en type de jeu Otage, les terros tuent les otages lorsqu’ils se sentent menacés, le timing doit être impeccable lors d’une entrée pas plusieurs flancs.

Un petit bémol, un gros même, en multi il est impossible de choisir sa tenue. On reçoit d’office une combinaison de résistance moyenne et cela dans tous les modes multi. Dommage, cela aurait affiné encore plus l’approche stratégique.

Un jeu parfait ?

Pas encore. Le jeu pourrait encore bénéficier de quelques améliorations : d’abord, régler les problèmes avec certaines configurations qui refusent de lancer le jeu ou qui provoquent des retours sur le bureau, que ce soit avec des cartes ATI ou Nvidia. Le problème de CD key est également pénalisant mais devrait être résolu rapidement.

Pour le jeu proprement dit, beaucoup reprochent par rapport à Rogue spear le fait de ne pouvoir escalader certains petits obstacles (pourtant l’icône grimper est présente dans le jeu), et qu’en position couchée on n’a pas assez d’amplitude de mouvement. Cela n’est pas gênant dans le jeu car on s’y accommode rapidement même quand on est un vétéran de Rogue Spear. Ceci dit, il faudrait y remédier.

Le moteur très ouvert de Unreal Warfare permet déjà de voir de nouvelles maps. Des mods seront très prochainement en préparation et il existe déjà des FaQ pour créer des maps. De plus si Ubi poursuit la politique de la série R6, des patchs et extensions devraient voir régulièrement le jour. D’ailleurs un mission pack semble déja programmé pour le milieu de l’année 2003. Alors peut-être auront nous le jeu de fps réaliste ultime ! On peut rêver non ?

Quelques remarques complémentaires de Mysticblade :

Les modéles de Raven Shield ont tous la même taille. Un homme de 2m pour 130Kg sera représenté de la même facon qu’un de 1,70m pour 65Kg. En comparaison, dans SWAT3 il est possible de faire la différence entre les différents gabaris des hommes. De même, toujours dans SWAT3, les gens blessés continuent de respirer et ainsi on voit la difference entre un agonisant et un mort. Dans Raven Shield, les corps sont certes bien animés (encore qu’il y ait quelques postures disco) mais ils restent dans tous les cas inertes.

Les terros et les rainbows se prennent pour John Travolta dans Saturdaynight Fever :
mini 2003 04 09 Training Hostage3 03 28 2003 002mini 2003 04 09 Mountain High 03 28 2003 002

Pour pousuivre la comparaison, dans SWAT3 on pouvait gueuler sur les terros et les otages pour leur dire de se tenir tranquille alors que là, quand on arrive derrière un terro qui ne nous a pas vu, on n’a pas d’autre choix que d’appliquer la peine de mort.

Autre point faible, lorsque vous demandez aux gars de votre team d’ouvrir une porte et d’y balancer un grenade, vous assistez à un truc tout sauf réaliste : les trois handicapés restent alignés les uns derriere les autres comme dans une file d’attente, le premier ouvre la porte en restant bien dans l’embrasure, il range son arme, sort lentement sa grenade et la lance droit devant même si les terros qui lui tirent dessus sont plutot sur les cotés. *RIP*

Dans swat3 il y a une vraie action de comando : placement de chaque coté de la porte, un qui sort sa grenade, un qui couvre, et le troisième qui ouvre en restant sur le coté et en se replanquant vite pendant que le premier balance la grenade. Boom, celui qui couvrait passe ensuite la porte et s’occupe du coté qu’il ne couvrait pas, celui qui a ouvert le suit et lui couvre les fesses et enfin celui qui a lancé sa grenade ne passe la porte qu’en dernier car il lui fallait reprendre son arme. On peut aussi donner des ordres a d’autre teams que la notre, ce qui permet une synchro relative entre les teams.

mini 2003 04 09 auberge
Et Hi! Et Ho! On rendre du boulot!

Enfin dans swat3 il n’y a pas de planning aussi detaillé pour la bonne et « logique » raison que les plans des batiments et tous les placards, et autres meubles ou voitures stationnées ne sont pas forcement connus avant la mission. Ici, et c’est le syle de R6, la map est visible via une camera dans le planning et on connait donc d’avance la place de chaque meuble, de chaque caisse etc… Sont forts ces Rainbows quand même. Dans swat3 le manque de plannification était compensé par les caméras que possédait chacun des swat et qui permetait de suivre en direct les prouesses d’un autre swat dans un petit ecran en haut a droite.

Arretons là la comparaison. Parlons plutôt du ridicule du scenario : des vieux nazis de derrière les fagots… super. Les voix sont tout juste correctes, les animations en géneral reussies (j’aime beaucoup la descente d’echelle façon « sans les pieds, comme les pompiers ». L’IA est par contre encore buggée dans certains cas : si l’ennemi réagit à la vue d’une grenade, vos cooéquipiers par contre resteront sagement derriére vous lorsqu’une grenade attérit à vos pieds. Les rainbows qui pouraient s’enfuir de leur coté prefèrent couvrir votre fuite en restant sur la grenade.

Enfin, le jeu permet d’utiliser un aimbot quand vous jouez en solo. Le jeu n’a alors plus rien d’interessant car même en courant ou en visant 5 mètres à coté de la cible, le viseur reste collé sur la tête des mechants. De plus, cet auto-aim est buggé car dès que vous visez un enemi au loin les tirs passent juste au dessus de sa tête avec le recul.

J’oubliais aussi les comentaires erronés de vos coéquipiés : « contact rear ! » Pour moi, « rear » c’est dans mon dos, mais pour les Rainbows, « rear » c’est partout ou tu ne regardes pas. Resultat, au debut on se retourne prestement et paff on se fait tirer dans le dos.

Dernier détail, il est impossible de reperer un enemi par rapport aux tirs de vos cooéquipiers : ils se tournent vaguement dans la direction du terro et visent le sol. Ils doivent avoir eux aussi un aimbot intégré ou quelque chose dans le genre.

Mise en évidence de la faiblesse de l’ia :
mini 2003 04 09 Peaks 03 31 2003 001 mini 2003 04 09 Garage 03 31 2003 002
Les terros s’aglutinent sur un waypoint, et le rainbow du screen de droite couvre le mur (on ne sait jamais ce qui peut sortir d’un mur).
Article précédentCodename Nina: Global Terrorism Strike Force vient de sortir
Article suivant2 nouvelles previews de PlanetSide