On vous dit souvent du mal de la plupart des jeux qui sortent ou qui sortiront un jour, mais on vous parle rarement des jeux formidables, les révolutions dans le domaine des FPS, les jeux qui nous scotchent sur l’écran sans qu’on soit capable de s’arrêter une seule seconde. Et bien, c’est normal, il y en a trop peu pour en parler régulièrement. Par contre, des jeux daubesques, les perles de la daube bien grasse, celles qui sentent la frite à l’huile de vidange, on vous en parle souvent. Alors il n’y a pas de raisons que ça s’arrête. C’est donc avec une joie immense que nous vous proposons le Top Five des FPS les plus daubesques du monde ![–SUITE–]
Le Top Five, préliminaires
La première question qui va sans doute vous venir à l’esprit, c’est la raison pour laquelle nous proposons un top des 5 meilleures daubes de l’année. Noël arrive, vos tantes, grands mères, parents vont vouloir vous faire plaisir, vous n’êtes peut être pas rodé aux First Person Shoter et vous risquez sûrement d’acheter une daube parce que « sur la boite, ça avait l’air trop bien », alors autant éviter le pire.
Avant de vous présenter les FPS les plus pourraves, il est bon de savoir sur quels critères nous nous sommes basés. Il y a des jeux dont le graphisme est complètement hors jeu, mais dont l’ambiance est telle qu’elle relève le niveau à elle toute seule (un bel exemple en ce moment : Iron Storm), de même qu’il y a des jeux très beau qui n’ont pas de consistance, pas de matière, pas d’âme. Comment, dans ce cas de figure, départager un jeu plutôt qu’un autre ? C’est simple, les jeux de ce top cinq sont tous graphiquement nuls, et n’ont absolument rien d’intéressant à proposer dans leur contenu. Pire, certains sont des hymnes au nazisme.
Vous ne serez peut être pas d’accord avec notre super sélection, vous nous insulterez sûrement si vous êtes fan de l’un d’entre eux, si tel est le cas nous en sommes terriblement désolé à l’avance, et nous vous présentons nos plus plates excuses (oui oui, c’est ça oui) pour ce qui va suivre.
5. Cinquième position
Die Hard : Nakatomi Plaza
On ne pouvait pas passer à côté de cette perle, un véritable joyau dans l’univers parallèle du FPS « j’exploite la licence d’un film, donc je fais du caca avec mes doigts ». Nakatomi nous comble, on a rarement fait plus laid avec le LithTech Engine. Ayant eu l’immense honneur d’avoir le jeu dans la version complète entre mes doigts quelques jours après sa sortie, j’ai eu la joie de goûter aux innombrables passages dans les ventilations, avec leur bons paquets de bugs qui m’ont permis de ne jamais atteindre la fin.
Des personnages créés avec des legos en patte à modeler, une poignée d’armes très mal réalisées, des énigmes complètement à côté de la plaque et une histoire linéaire à souhait font de ce jeu un must dans l’histoire des daubes.
Quand j’avais encore une Playstation, je jouais à Die Hard Trilogie, un mix des trois Die Hard avec trois sortes de jeux totalement différents, et je m’éclatais comme un fou à tout exploser dans le Nakatomi Plaza, en vue TPS très éloignée, c’était laid, mais au moins c’était marrant.
L’avis du staff :
Netsabes : « Die Hard Nakatomi Plaza, c’est absolument terrifiant de nullité. Je devais le tester, j’ai préféré abandonner avant de devoir chercher dans les notes négatives. »
4. Quatrième position
Mobile Forces
Dans l’univers du jeu de shot en multi, Counter-Strike a fait des émules. On a vu à peu près de tout, et surtout du n’importe quoi, afin de détrôner ce jeu de 1337, mais jamais rien n’a pu mettre fin aux beaux jours de CS. Rien, sauf Mobile Forces, du moins c’est ce qu’on se disait en cachette lors de son développement. Ca avait l’air assez intéressant puisqu’il proposait, entre autre, le contenu de CS avec en prime des véhicules. Seulement voilà, ce n’est pas parce que ça va dans le même sens que le plus populaire des mods que ce doit être aussi laid.
Mobile Force est sortit cette année, pourtant on a franchement l’impression en y jouant qu’il a été développé juste avant le mod phare de Valve. Question graphisme, on a rarement vu plus moche, question gameplay, ce n’est franchement pas la joie non plus.
Certes, on y conduit des véhicules terrestres, qui permettent d’aller se tirer dessus d’une base à une autre, avec comme but de capturer le drapeau ennemi, mais on n’éprouve aucune joie à les conduire, surtout qu’ils ont la fâcheuse tendance à se crasher sur les murs tellement ils sont mal codés. L’armement est des plus classique, rien de particulier… ah si, on peut jeter son couteau et le récupérer, trop génial.
Les maps sont affreuses, les models sont les pire que j’ai eu l’occasion de voir, les sons sont complètement ratés, le jeu en lui même mérite bien sa quatrième place.
L’avis du staff :
SKiV : « Un jeu bien prometteur qui s’est transformé en bouse immonde. A massacrer »
3. Troisième position
Razor Unit
Il y a, parfois, des jeux qui sortent sans qu’on ait les temps de se demander si c’est une mauvaise blague, une véritable arnaque ou un jeu réalisé par les développeur de World War II Online. Pour Razor Unit, la réponse est : les trois à la fois. Rien qu’en démarrant le jeu, on sent qu’on va bien se marrer, et ça se confirme rapidement en lançant une partie solo. Graphiquement, c’est aussi beau que les dessous intimes d’une petite vieille de 75 ans. Question ambiance sonore, le M4 ne tire pas, il « pète », de même pour le pistolet et tout ce qui fait mal, mention spéciale quand même pour la voix de notre grand héros « This is much to quiet… Something must be wrong ! » nous dit-il avec une magnifique voix de tapette – je n’ai rien contre les tapettes-, et après on dit que les VO, c’est trop de la balle… Les méchants, en mode Hard, sont incapables de viser ne serait-ce qu’une seule balle sur la moindre partie du corps du gentil. A vrai dire on a plus de chance de mourir en tombant des échelles ou en jetant une grenade, vu qu’elles ont l’air aussi lourdes que des enclumes.
Vous ai-je parlé de la crosshair ? Non ? On a faillit rater quelque chose alors. Si vous êtes complètement miro, que l’épaisseur de vos verres de lunettes correspond au cul d’une bouteille de Bavaria 65cl, vous allez être content, la crosshair prend la moitié de l’écran.
Aller, on dit au revoir à la dame.
2. Seconde position
Legend of might and magic
Autant faire simple, voici le compte rendu de niCO après sa tentative raté sur Legend of Might and Magic :
« Moebius et moi-même nous avons testé pour vous la démo de Legend of Might and Magic, un FPS médiéval fantastique utilisant le fabuleux moteur LithTech. Rien à dire, c’est génial: des graphismes fabuleux, de l’action à foison et des modes de jeu révolutionnaires. Je vous conseille le type de jeu Princess dans lequel les forces du bien doivent trouver la princesse et la sauver en l’amenant dans leur point de respawn. Si vous remportez un round vous gagnez des pièces d’or grâce auxquels vous pouvez vous acheter de nouvelles armes et armures.
Contrairement à ce que les mauvaises langues ont coutume de dire le netcode de LithTech est excellent et nous avons pu jouer à un ping très stable tournant autour de 1700ms. Ci-dessous les screenshots montrant de gauche à droite: de l’action à foison, la qualité du netcode, Moebius crouché en train de sniper. »
L’avis du staff :
Tr3P : « 15 minutes et zou delete. »
Netsabes : « clone medfan de CS utilisant le lithtech. »
1. Première position, le must de la daube
Ethnic Cleansing
Comprenons nous bien, les First Person Shoters, ce sont des jeux, hein ? Bon ok, ils sont relativement violents, mais au pire des cas, pour un être normalement constitué, c’est une sorte de défouloir pour déverser un peu de son énervement de la journée.
Certains blaireaux (car il n’y a pas d’autre définition) pensent pareil mais puissance 1000 et n’hésitent pas à déverser toute leur haine dans un jeu (haine raciale, s’entend).
C’est ainsi que les adorateurs du « 88 » (non, pas le département. 8 8 comme H H, comme « Hei Hitler ») nous ont pondu une cochonnerie, que dis-je, un monstre, et ce autant dans le fond que dans la forme.
Le fond : Vous êtes un blond très blanc qui casse du jaune, du gris, du noir, du marron, tout ce qui n’est pas Nazi Approved.
La forme : Un « jeu » exceptionnellement laid dans tous les sens du terme.
Vous allez me dire que « cassez de l’étranger », ce n’est pas nouveau, Soldier of Fortune fait dans le même style. Mais la différence notable qu’il y a entre Ethnic Cleansing et les autres, c’est, entre autre, que vous ne trouverez ce jeu nul part, sauf par correspondance.
Je vous laisse apprécier à sa juste valeur la petite présentation sur le site officiel:
- The Race War has begun. Your skin is your uniform in this battle for the survival of your kind. The White Race depends on you to secure its existence. Your peoples enemies surround you in a sea of decay and filth that they have brought to your once clean and White nation.
Combien même ce « jeu » aurait été une merveille de technologie, il aurait quand même eu sa première place dans le top five des daubes.
Même le nom des pseudo développeurs, Resistance, est une honte pour ceux qui, comme moi, se font une autre idée de la définition de ce mot.
Loin de moi l’envie de vous faire la morale, hein, mais non seulement c’est à jeter, mais en plus, c’est à vomir.
